C’est mal parti !

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Loin du conflit qui oppose son président au comité de sauvegarde, on sent bien un malaise au sein même de la maison JSK.

C’est le moins que l’on puisse dire en fait pour un club où l’on évoque encore le départ du staff technique. Bien que l’entraîneur en chef, Mourad Karouf en l’occurrence, affirme à qui veut bien l’entendre qu’il est toujours en poste (voir entretien) et il l’est effectivement, puisque il a assuré les entrainements hier, le fait déjà qu’on parle de son départ est synonyme de malaise. On ne sait pas, peut-être que des esprits malsains tentent de nuire au club, à la veille du début du championnat, mais comme dirait l’autre, il n’y a pas de fumée sans feu. On croit savoir même qu’un entraîneur a été contacté pour succéder à Karouf. François Ciccolini, le Corse qui a mené la barque kabyle l’année passée, au milieu de la saison, est également évoqué. Quoi qu’il en soit, tout ce brouhaha ne peut pas prêter à la sérénité au sein du groupe, d’autant plus que le président Hannachi n’est pas venu rassurer son staff, lui qui brille par son absence du cercle du club. Un silence assourdissant du boss qui ouvre ainsi les brèches à tous genres de spéculation. Bien que Karouf continue à préparer son équipe pour la première sortie officielle, face au CSC, samedi prochain, affirmant qu’il n’est pas du tout perturbé par cette situation, il n’en demeure pas moins que cela peut influer sur lui et son groupe. La logique voudrait en fait que le président fasse signe de vie au moins, comme il le faisait auparavant lorsque la crise menaçait son club. En tous cas, ce n’est pas du tout l’idéal pour bien débuter le championnat, prévu la semaine prochaine. La démission de Doudane du poste de manager général en dit long sur cette situation qui prévaut au sein des Jaune et Vert. Peut-être même qu’il ne s’agit que de la partie émergée de l’iceberg. Cela n’augure rien de bon pour le club le plus titré du pays qui aspirait pourtant à livrer une belle saison, du moins faire mieux que l’année passée. C’est plutôt mal parti pour les Canaris. Ce n’est pas en abordant la saison de cette manière qu’on pourra rivaliser avec les autres clubs qui ne font pas de bruit et qui poursuivent leur préparation sereinement. La stabilité et la sérénité deux points forts de la JSK d’antan, semblent devenir de vains mots pour la JSK d’aujourd’hui. En somme, la leçon ne semble pas être apprise des saisons écoulées, celle de l’année dernière notamment lorsque la JSK a frôlé le purgatoire. Le cauchemar semble se poursuive encore pour le club phare de la Kabylie pour lequel les années passent et se ressemblent depuis quelque temps déjà. En tout cas, tant qu’elle ne retrouve pas la stabilité sur tous les plans, la JSK n’a aucune chance de se retrouver et de renouer avec les titres. Ses supporters ne peuvent que prendre leur mal en patience en attendant des jours meilleurs. Ce ne sera certainement pas pour la prochaine saison. Du moins au rythme où vont les choses.

M.O.B

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