Le rideau est tombé, hier, sur la 10e édition du Festival arabo-africain de danse folklorique, comme il a commencé, dans la joie, la bonne humeur et l’allégresse.
C’est en présence du ministre de la Jeunesse et des sports, M. Ould Ali El Hadi, du secrétaire général de la wilaya de Tizi-Ouzou, du vice-président de l’APW, des présidents d’APC, du chef-lieu de wilaya, de Draâ Ben Khedda et de Mechtras, ainsi que des 1ers responsables des corps de sécurité que la clôture de cette manifestation d’envergure a eu lieu.
Tout d’abord, c’est à la chorale de la maison de la culture Mouloud Mammeri qu’est revenu l’insigne honneur d’interpréter un chant en wolof, célébrant la paix et la liberté dans le monde. Ensuite, ce fut au tour du ballet national, sous la direction de Kaddour Nouredine, d’occuper la scène avec une performance chorégraphique composée de belles et d’expressives figures de danse, suivi de la distribution des prix de la meilleure photo du festival. Les lauréats étaient Iken Mourad, Hamouchine Mohamed et Hadaden Habiba, avant que ne soit donnée lecture du «Rapport et des résolutions du Colloque international organisé les 6 et 7 août courant, en marge de cette édition sur le thème «Diversité culturelle et promotion de la paix : la culture au cœur du rapprochement des peuples».
Cette rencontre ayant regroupé huit intervenants venant du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Mali et de l’Algérie sous la modération de MM. Acho Wayer de la Côte d’Ivoire et de Yahya n’Doye du sénégal en qualité de membre du comité scientifique du colloque. Au terme de cette rencontre, il a été proposé les recommandations suivantes :
«1e Mettre en place un réseau numérique ou groupe de réflexion en faveur de la promotion de la diversité culturelle composé des principaux acteurs publics, privés et de la société civile ; 2e encourager les Etats parties à la mise en œuvre effective de la convention de l’UNESCO de 2005 ; 3e Proposer un Master en diversité culturelle avec un projet pilote à l’Université de Tizi-Ouzou au niveau de la faculté des sciences humaines et sociales ; 4e Promouvoir l’enseignement des langues maternelles pour consolider l’identité nationale conformément aux recommandation de l’Union Africaine ; 5e Encourager l’apprentissage des langues étrangères dans les écoles pour la rapprochement des peuples ; 6e Créer un groupe de travail doté d’un comité scientifique pour la protection et la promotion des expressions de la diversité culturelle ; 7e Encourager le choix des programmes d’enseignement de la littérature vers les thématiques du vivre-ensemble, de l’inter-culturalité et de l’échange entre les cultures en accordant une place de choix à la littérature africaine ; 8e Susciter l’implication des écoles primaires, des lycées et de l’université à présenter un projet culturel en rapport avec le thème de chaque édition du festival ; 9e Promouvoir l’utilisation des mécanismes traditionnels pour la prévention et la gestion des conflits en Afrique et dans le monde en décrétant une journée mondiale dédiée à la parenté conformément aux résolutions de l’UNESCO» .
Après, ce furent les récompenses de toutes les troupes de danses et d’exposants qui ont participé à cette édition, par des cadeaux. Ce qui mérite d’être retenu, c’est cet enfant, pas plus haut que trois pommes, de la troupe de Ghardaia, qui a remis un cadeau au ministre et prit une photo en sa compagnie. Enfin ce fut au représentant du gouvernement, M. Ould Ali El Hadi qu’échut le privilège d’annoncer le mot de la fin de cette 10e édition du Festival arabo-africain de danse folklorique par ces mots : «Ce festival gagne en prestige et en qualité il a atteint une maturité certaine grâce aux efforts de tout le monde».
Sadek A.H