Le SNTE menace de reprendre la protestation

Partager

Le syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) sort de sa réserve et menace de reprendre la protesta dans le cas où le principe de la retraite anticipée n’est pas maintenu. En effet, cette entité syndicale revendique le maintient du système de la retraite anticipée. Dans un communiqué rendu publique hier, ce syndicat qui a indiqué qu’une révision de plusieurs mesures concernant le dossier de la retraite est probablement en cours, refuse catégoriquement l’annulation du système de la retraite anticipée.

De ce fait, le SNTE a exprimé son attachement au droit du travailleur à une retraite anticipé qui lui offre le droit de quitter l’enseignement avant l’âge légal. La retraite anticipée, faut-il le souligner, était une mesure exceptionnelle adoptée par les pouvoirs publics dans les années 1990. Fixée par le décret 94-10 du 26 mai 1994, la retraite anticipée stipule que l’intéressé doit avoir au minimum 50 ans d’âge (45 ans pour les femmes) et réunir un minimum de 20 ans d’activité. Ce syndicat a, dans le même document, rejeté la possibilité d’introduire une réforme de la retraite. Pour ce qui est de la médecine du travail, dont le SNTE a appelé le ministère de l’Éducation nationale à appliquer les textes en vigueur pour prendre en charge les enseignants atteints de maladies chroniques, ce syndicat a déploré le fait qu’aucune suite n’a été donnée à ce dossier.

Rappelons toutefois que ce syndicat demande « la réouverture du statut particulier, et ce, afin de corriger les disparités en matière salariale, d’avancement, de promotion, d’intégration. Les classifications introduites au profit des différents personnels de l’Éducation est la principale doléance évoquée par les délégués syndicaux qui demandent la régularisation financière des enseignants intégrés en 2012, avec application de l’effet rétroactif à partir du mois de juin 2012″. Il réclame également «la réouverture du dossier de l’enseignement technique, en révisant le statut des professeurs des lycées techniques, PTLT ». «La revalorisation du taux de la prime octroyée pour les corps communs de l’Éducation et la récupération des ex-ITE, instituts de technologie de l’éducation et leur utilisation pour la formation des nouveaux enseignants», figurent parmi les préoccupations soulevées par ce syndicat.

L.O.CH

Partager