Avec ses sites enchanteurs à l’image du mont Gouraya, le pic des singes, le cap Carbon et son fameux phare le plus élevé au monde, des monuments et des sites historiques (vestiges romains, le fort Moussa, le fort Abdelkader, la Casbah, la porte sarrasine et bien d’autres merveilles), Béjaïa est un creuset de plus d’une vocation.
De par sa vocation, nullement incontestable, celle-ci prend place parmi les premiers pôles touristiques existants en Algérie. Cela dit, un patrimoine aussi riche que varié suscite à la fois curiosités et convoitises d’être visité et découvert par des touristes. Enregistrant un flux de plus de 200 000 visiteurs par jour, Béjaïa de par sa vocation touristique demeure une destination pour toutes celles et tous ceux qui se prêtent merveilleusement à l’impromptu du séjour. Ainsi, outre les coquettes villes côtières de la wilaya, la ville de Yemma Gouraya ne désemplit pas de jour comme de nuit durant toute la saison estivale.
Les baigneurs et autres vacanciers, qui se prélassent sous un parasol durant la journée sur les 33 plages autorisées à la baignade cette année, prennent, une fois que le soleil commence à se décliner, les principales ruelles du chef-lieu pour découvrir la ville, diner ou autres, faisant vivre une ville laquelle, d’habitude, se lâche dès la tombée de la nuit. La ville s’animera davantage ces jours-ci, avec l’organisation de la 8ème édition du festival de la Chanson et de la musique kabyles. Ce rendez-vous culturel de haute facture attirera, à coup sûr, des milliers de familles.
Elles y viendront pour assister aux galas qui seront animés sur l’esplanade de la maison de la culture de Béjaïa. D’autres événements attirent aussi des visiteurs nocturnes à l’image de l’exposition qui se tient depuis, hier, à la Brise de mer, un balcon qui donne sur la grande bleue. Ce site enregistre à lui seul des flux importants de couche-tard. Les habitants de cette ville, faut-il le signaler, préfèrent, ces jours-ci, sortir la nuit pour se dégourdir les jambes, évitant ainsi les dards d’un soleil brûlant durant la journée. Ainsi, marchands de glaces et autres restaurateurs sont pris d’assaut à partir de 20H jusqu’à une heure tardive de la nuit. Seul bémol : pas de transport au-delà de 21H.
F.A.B.