C’est pour la première fois qu’une telle importance est accordée au réseau routier dans cette municipalité. En effet, après le bitumage du chemin reliant Belouadi à la RN 68, la fin du mois dernier, un autre accès vient d’être revêtu en béton bitumineux. Il s’agit de celui allant vers Kerouane, un village à la périphérie de la ville, à partir du CW 04.
Cet accès vient à point nommé désenclaver ce village. «C’était tout juste une piste. Elle a été d’abord aménagée, puis recouverte avec du gravier zéro-quarante. Certes, elle nous a soulagés durant des années. Mais, cette fois-ci, l’APC l’a prise en charge. Maintenant, c’est un tapis. Elle nous permet d’aller en ville en dix minutes», nous dira un habitant de ce village. En plus de cette commodité ô combien importante, Kerouane bénéficie, actuellement, d’un réseau d’assainissement. «C’est là aussi, une autre commodité que nous attendions depuis belle lurette.
Mais, grâce au comité de village en contact avec l’APC, notre cadre de vie s’améliore de jour en jour», ajoutera la même personne. Il faut dire que ce village à vocation agricole notamment l’élevage est sorti de son isolement, quand on sait aussi qu’il a bénéficié de gaz naturel et d’eau potable. Vivre dans ce faubourg de la ville n’est plus pénible comme ce fut le cas, il y a de cela quelques années. Dans le même ordre d’idées, il faudra aussi souligner que le réseau routier des villages situés dans le même versant à savoir Hennia, El Ansseur et dernièrement Ighil Ivouslamane a été pris en charge. Pour le moment, le seul chemin qui attend son bitumage est celui desservant les villages de Sanana et Ichoukrène. «Nous avons mené une action de protestation.
On a eu des promesses par rapport à sa prise en charge. On attend toujours», nous confiera un transporteur qui assure la liaison entre la ville de Draâ El-Mizan et Sanana. Selon une source proche de l’APC, c’est un projet qui relève du sectoriel. Apparemment, son lancement est retardé parce que le réseau de gaz naturel n’a pas été encore réalisé. «Le réseau de distribution vers les quartiers et les villages risque de l’abîmer, c’est pourquoi, il faut temporiser jusqu’à la livraison de l’opération», estimera de son côté une autre source, que nous avons approchée à ce sujet. Peu importe ce manque, car déjà la route en question est au programme, cependant, il faut dire que plus de 95% des routes sont goudronnées.
Amar Ouramdane