«Je n’accorde aucune importance aux résultats des matchs amicaux»

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Le déclic tant recherché avant d’affronter le RC Arbaa samedi prochain en championnat n’a pas eu lieu, puisque les Vert et Noir ont perdu à nouveau en s’inclinant, avant-hier, face à l’USMB (1-0) dans une joute amicale qui s’est déroulée à Blida.

En effet, et après une série de quatre matchs sans la moindre victoire lors du deuxième stage effectué à Tunis, les Crabes misaient beaucoup sur cette ultime empoignade face à l’USMB pour se refaire une santé avant l’entame du championnat mais en vain, puisque les Béjaouis n’ont pu éviter la défaite ce qui risque d’affecter davantage le mental des joueurs à trois jours seulement du coup de stater de la nouvelle saison avec comme premier test sérieux une confrontation face au RCA.

Malgré l’inquiétude qui commence à gagner sérieusement les milliers de supporters, l’entraîneur Alain Geiger se veut rassurant : «Je l’ai dit et je le répète, je n’accorde aucune importance aux résultats techniques des matchs amicaux. Le plus important pour nous est d’avoir le maximum de matchs dans les jambes et continuer à corriger nos lacunes pour être fin prêts le jour de la compétition», dira le technicien béjaoui.

Même si la compétition officielle avec tout ce qu’elle représente comme enjeu demeure différente des matchs tests, il est évident que l’entraîneur suisse des crabes aurait certainement aimé voir ses poulains renouer avec le succès notamment pour leur dernière sortie face à l’USMB afin de reprendre confiance avant d’affronter l’Arbaa.

Alain Geiger ne l’avoue pas, préférant protéger ses joueurs pour ne pas les décourager, ce qui est logique, mais il est conscient que ce n’est pas avec quatre défaites et un nul que l’on peut aborder sereinement le championnat. Il lui faut un travail psychologique titanesque dans les deux jours à venir pour motiver et remobiliser ses troupes samedi face au RCA. Mais qui sait, peut-être que les camarades de Zerdab réaliseront une grosse surprise samedi et qu’ils vont se révolter ce jour-là.

Amine Kaci

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