Le long feuilleton de tentative d’installation du l’Exécutif de l’APC de Mizrana, connaîtra certainement son épilogue ce mardi. La cérémonie de ce mardi est la 6e du genre qui a été programmé, depuis le début du mois de décembre 2005.
Durant la rencontre précédente, les élus du RCD, le parti qui a gagné les élections, se sont retrouvés seuls dans la salle de délibérations. Les élus du FFS et celui du RND ont boudé les cérémonies, tout en affichant leur refus catégorique de sceller une alliance sans contrepartie avec les élus de Saïd Sadi.
Quant à l’élu du FLN, durant toute cette période, il était en convalescence. Il n’a repris ses activités que depuis quelques jours. « Une alliance » d’opposition a été scellée entre le FFS et le RND et ces deux partis, ont exigé du maire de cette commune de céder les deux vices-présidences aux autres partis, sinon ils refuseraient toute participation à la gestion de l’APC.
« Les vices-présidences devaient revenir aux autres partis », nous déclarait, il y a quelques jours, un élu du FFS. M. Hachemani, le maire de cette commune, pourra se retrouver ce mardi, devant deux possibilités de solution, soit il réussira à sceller une alliance avec le FLN soit installera en solo, son exécutif, du fait que la réglementation le lui permet; Rencontré, vendredi dernier, Akli Tirouche, l’élu du FLN, a déclaré qu’il ne va pas bloquer l’APC, mais « je refuse toute alliance gratuite », nous a-t-il dit, avant d’ajouter : « Je me présenterai à la réunion pour voir les propositions qui me seront faites et là, je tiens à préciser que j’ai mon mot à dire », nous a-t-il dit.
Il est à rappeler que la 3e délibération de l’exécutif a été rejeté par l’administration après qu’elle ait été jugée non-conforme à la réglementation, vu que certains élus n’ont pas reçu de convocation. Ce rejet a contraint le maire à tout refaire à zéro, convoquer de nouveau les élus par télégramme et par voie d’un huissier de justice, dont les frais d’une seule convocation coûtent 1 500 DA.
« A Mizrana, une commune pauvre qui survie grâce aux subventions allouées par l’Etat, on jette l’argent par la fenêtre pour cause de rivalités entre les partis politiques, sensés s’unir pour le bien et le développement de notre commune », fulmine un citoyen de Mizrana.
Mourad Hammami
