L’UGTA menace de paralyser le secteur de la santé à Tizi-Ouzou

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L’union générale des travailleurs algériens (UGTA) menace de faire appel à une grève générale dans le secteur de la santé de Tizi-Ouzou. Une action qui interviendra afin de soutenir les travailleurs de l’EPH à Larbaâ Nath Irathen en grève, depuis plusieurs jours.

La grève illimitée du personnel de la santé publique de l’établissement public hospitalier (EPH) à Larbâa Nath Irathen continue toujours. Ainsi, après plus d’une semaine de paralysie au niveau de cette structure sanitaire, l’unique revendication des travailleurs n’a pas encore trouvé d’échos. Les travailleurs réclament le versement de leurs salaires respectifs. Ceci, suite au refus du contrôleur financier (CF) de signer leurs paies. Après une réunion tenue dimanche, la coordination de wilaya de l’UGTA a dénoncé une fois de plus, la situation des travailleurs au sein de la structure sanitaire de Larbaâ Nath Irathen. C’est ce qu’a souligné hier, Lakhdar Guenaoui, représentant de la coordination. Ainsi, la coordination menace d’une grève générale dans le secteur de la santé de la wilaya.

En effet, selon la même source contactée, hier par nos soins, l’UGTA compte déposer un préavis de grève, dès demain. Selon Guenaoui, «nous comptons initier une grève générale dans le secteur de la santé afin de manifester notre soutien à ce qu’endurent les travailleurs de l’EPH à Larbaâ Nath Irathen». Il ajoute que l’action sera initiée dès la consommation du délai relatif au préavis «en cas de non prise en charge de la revendication des travailleurs» et décidée «afin de réclamer le paiement de tous les travailleurs dans les plus brefs délais sans conditions». Revenant sur le problème du non paiement des travailleurs, Guenaoui avoue ne pas comprendre la décision de «désengagement du personnel administratif des établissements de santé du droit à la prime de risque et de contagion puisque il n’y a aucune note officielle émanant de la tutelle et stipulant cette nouvelle mesure». Puisque c’est là la raison pour laquelle les travailleurs n’ont pas encore été payés.

Il précise que la direction de la santé saisie à cet effet, «s’est contentée d’une promesse. Celle d’écrire au CF pour assumer», dira Lakhdar Guenaoui. En plus de ça, le même représentant, document à l’appui, accuse la direction de diffuser des «documents émanant du ministère sur le même sujet de désengagement du personnel administratif, mais qui ne sont adressés qu’au CHU Nedir Mohamed et non à la direction de la santé. C’est pour ça que les responsables des structures sanitaires ne peuvent l’appliquer», dira-t-il. Pour rappel, en plus de la grève, des sit-in sont quotidiennement organisés. Le personnel médical a aussi marché au niveau du chef-lieu de la localité en signe de protestation. Mais à ce jour, leur situation n’est pas encore réglée.

Tassadit. Ch.

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