A qui profite le pourrissement ?

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Les parents d’élèves dans la circonscription de Maâtkas commencent sérieusement à montrer des signes d’impatience, voire d’angoisse quant à la situation dans laquelle sont plongés les paliers du primaire et moyen du secteur éducatif suite à cette grève qui paralyse quasiment l’ensemble des établissements. Conscients des difficultés et des problèmes que rencontre le personnel enseignant, les parents d’élèves sont loin de remettre en cause le droit de grève des enseignants en ne cachant d’ailleurs plus leur soutien indéfectible à ce personnel. Mais là, tout le monde s’interroge sur ce silence de la tutelle relatif à la recherche d’une solution. M. Si Larbi Si Arezki, un parent d’élève de la commune n’a pas manqué d’ailleurs de s’insurger : “Faudrait-il un autre mouvement de colère pour que les pouvoirs publics réagissent, qu’on trouve un compromis ! Car ce sont nos enfants qui sont pris en otage !”.Il va sans dire, que le paroxysme est atteint s’agissant de ces interminables grèves du personnel de l’éducation. “qu’on leur règle leur problème, c’est tout à fait légitime pour ces enseignants de débrayer s’ils ne sont pas écoutés !”, enchaîne un autre parent d’élève.En effet, chaque année, la scolarité des élèves est perturbée au grand dam des parents mais surtout des enseignants qui seront contraints, par la suite, de rattraper tout ce retard.La wilaya de Tizi Ouzou détient, hélas, la palme des records dans les grèves qui frappent l’éducation. “Si l’école algérienne est sinistrée, en Kabylie, elle est littéralement ruinée !”, regrettent plusieurs parents d’élèves.

Idir Lounès

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