Les gardes communaux et les GLD se mobilisent contre Madani Mezrag

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Les gardes communaux reviennent à la charge, mais cette fois-ci ce n’est pas pour soulever des revendications socioprofessionnelles, mais plutôt pour dénoncer «la démarche politique entamée par l’ex-émir de l’AIS, Madani Mezrag, ainsi que ses apparitions publiques à répétition». Les gardes communaux appuyés par les éléments des GLD (Groupes de légitime défense), organiseront, jeudi 20 août, une marche ainsi qu’un rassemblement de protestation au niveau de la commune de Saharidj, au nord de la wilaya de Bouira.

En effet, c’est suite à la tenue de l’université d’été de l’ex-armée islamique du salut (AIS) la semaine écoulée au niveau de la wilaya de Mostaganem que les gardes communaux soutenus par les GLD, ont décidé de riposter. «La coordination des gardes communaux s’est tout de suite réunie, car il était plus question de laisser le champ libre au retour du terroriste politique en Algérie», affirme M. Aliouat Lahlou, porte-parole du mouvement national des gardes communaux libres (MNGL). «La place de Madani Mezrag et ses fidèles est en prison, pas sur la scène politique nationale.

Les pouvoirs publics doivent assumer leurs responsabilités, l’Algérie ne doit plus refaire les mêmes erreurs des années 1990 !», nous dira M. Aliouat Lahlou, avant d’ajouter : «Le retour de ce terroriste et de son organisation porte sérieusement atteinte à la crédibilité de l’Etat et de son engagement dans la lutte anti-terroriste, notamment à l’heure actuelle où toutes nos frontières sont menacées !». Le leader du MNGL n’a pas manqué par ailleurs, de faire appel à la classe politique républicaine et démocrate afin «de se mobiliser et faire face à la remontée de l’intégrisme religieux en Algérie». «C’est l’affaire de tous les algériens, pas uniquement des patriotes et des gardes communaux.

Ces derniers sont malheureusement marginalisés et oubliés, malgré nos sacrifices pour la sauvegarde de la République», ajoute encore Alliouat. À noter, pour rappel, que Madani Mezrag, ex-chef terroriste, a organisé la semaine dernière une «université d’été», au niveau des forêts de la wilaya de Mostganem. Lors d’une de ses interventions publiques, le même ex-émir avait déclaré : «Je n’ai pas besoin de demander une autorisation administrative pour activer». Madani Mezrag crie haut et fort que «personne ne peut l’empêcher» de tenir des activités publiques.

O.K.

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