Le lot de problèmes cumulés depuis 1997, au dernier scrutin du 24 novembre dernier, donc durant la période où l’APC était gérée tant bien que mal par un chargé des affaires communales, confronté à toutes sortes d’entraves, ne semble pas tout de même avoir entamé la ferme détermination des nouveaux élus à mettre sur rail la machine du développement durablement en veille. Le ton est donné par le maire qui mobilise son équipe pour affronter une situation peu reluisante sur tous les plans. L’ensemble des mandataires du peuple semble obtempérer à un seul mot d’ordre, relever le défi de relancer le développement de proximité en narguant toutes les difficultés. Par exemple, remettre de l’ordre et reprendre la situation en main au sein de l’APC qui a hérité d’une gestion sans doute trop indulgente, au point d’ouvrir la voie à une certaine anarchie fut, selon nos informations, le premier geste accompli par l’édile municipal dont le pari est de tout faire pour sortir cette commune méprisée “de sa longue léthargie”. Faire face aussi, aux dettes consenties ces dernières années qui viennent se greffer au tableau déplorable de la commune du fait des aléas que lui inflige le sous-développement. On s’attelle aussi à porter assistance, avec les moyens du bord, aux nombreux déshérités de la commune, en s’évertuant à offrir une rente de survie aux jeunes dans le cadre des indemnités et préemplois que leur préconise la loi. Les élus ont également mis le ton sur le secours aux scolarisés. Ils auront en tout cas, déjà eu le mérite de mettre en service un minibus qui est venu au secours des collégiens de Tala El Vir, confrontés avant à une véritable galère quotidienne pour pouvoir rejoindre les bancs de leurs classes respectives. On rappelle que le maire a déjà défini les priorités de sa commune et qu’on attend les opérations qui seront inscrites.
Z. L.
