La coordination des gardes communaux de la wilaya de Tizi-Ouzou, affiliée au mouvement national des gardes communaux dirigé par Aliouat Lahlou, continue son cycle de rencontres et d’explications.
Hier, une rencontre a eu lieu au stade de Boghni. Pas moins de cent cinquante hommes en bleu ont répondu à l’appel du coordinateur de wilaya, M. Arab Yahia. A l’ordre du jour, trois points essentiels. Le conférencier a commencé tout d’abord par reprendre devant ses pairs sa déclaration au sujet de l’ex-émir de l’AIS, Madani Mezrag. «Nous dénonçons vigoureusement le comportement de ce repenti qui organise au vu et au su de tout le monde des rassemblements à l’est et à l’ouest du pays sans être inquiété. Pourtant, il organise ses universités d’été sans l’aval de l’administration.
Or, nos rassemblements à nous sont souvent interdits ou réprimés», dira-t-il devant l’assistance. Et de poursuivre : «Notre mouvement est légal. Nous défendons nos droits les plus légitimes». Le coordinateur de wilaya reviendra ensuite sur les revendications du mouvement, qui ne sont toujours pas satisfaites en dépit des discussions engagées avec les pouvoirs publics. Arab Yahia rassurera les gardes communaux radiés de ce corps qu’ils ne seront pas abandonnés. «Nous exigerons leur réintégration sans aucune condition», clamera-t-il haut et fort sous les applaudissements des gardes communaux.
Le conférencier dira à l’assistance que le rassemblement prévu aujourd’hui à Saharidj (Bouira) devant la stèle dédiée aux victimes du terrorisme sera une occasion de décider des actions à entreprendre après celle d’Aïn Defla. Selon ce coordinateur, des dizaines de membres de la garde communale sont prêts à assister au rassemblement. L’occasion a été donnée aux gardes communaux, notamment les radiés, de s’exprimer et de demander des assurances quant à leur devenir. «Ecoutez, ne vous découragez pas, votre situation est l’une des principales préoccupations du mouvement. Vous ne serez jamais abandonnés», leur répondra M. Arab Yahia.
Ce dernier nous confiera que la coordination qu’il dirige organisera d’autres rencontres prochainement à Azeffoun et à Azazga. «Nous ne baisserons pas les bras car nous sommes sur la bonne voie», conclura-t-il avant d’inviter l’assistance à se disperser dans le calme.
Amar Ouramdane