Les travaux de la trémie du «Carrefour de Haïzer» s’éternisent

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Les travaux de réalisation de la trémie et d’aménagements, au niveau du carrefour reliant la RN33 et la RN05 communément appelé «Carrefour de Haïzer», peinent à s’achever. Lancés au mois d’octobre dernier, pour un coût de réalisation évalué à dix milliards de centimes et une durée de huit mois, ces travaux s’éternisent.

Pourtant au départ, l’entreprise chargée du projet, qui n’est autre que l’entreprise nationale des grands ouvrages d’art (ENGOA), avait mis les bouchés doubles et tout le monde croyait que les délais de réalisation seront respectés. Néanmoins et au grand dam des usagers, ce chantier enregistre déjà un retard assez significatif, ce qui n’est pas sans conséquence pour le trafic automobile. Ainsi, au quotidien, les automobilistes et les piétons tentent tant bien que mal de se frayer un chemin pour rejoindre l’arrêt de bus qui mène aux communes de Haizer et Taghzout.

La lenteur de la cadence des travaux de réalisation et l’absence des panneaux de signalisation rend la vie pénible pour les usagers. Les véhicules n’ont guère le choix que d’emprunter le bout de chemin sis à côté de la trémie. Ils défilent l’un après l’autre, d’autant plus que des camions de gros tonnage font leur apparition particulièrement au début de la journée entre 9h et 12h. Ce chemin faut-il le signaler, reste à ce jour non bitumé et trop exigüe pour contenir tous les véhicules qui y transitent. Cet état de fait pénalise aussi les habitants du quartier Ras-Bouira, qui ne trouvent aucune alternative que de recourir à ce chemin pour rallier le centre-ville.

Les bus desservant la commune de Haizer, à pas moins de 10 kms à l’Ouest du chef-lieu de Bouira, prennent leur mal en patience, mais cette dernière a des limites, Ce qui engendre à maintes reprises des échauffourées entre les chauffeurs et les autres automobilistes. «Il est difficile de travailler dans ces conditions lamentables, le chemin étant non godronné pose un sérieux problème, on a las d’attendre plusieurs minutes pour rejoindre le terminus», Témoigne Saïd, chauffeur de bus desservant la ligne «Bouira-Haizer».

Les nombreux piétons, qui parcourent le chemin allant du carrefour vers le centre-ville, souffrent le martyre, les espaces poussiéreux et l’absence des trottoirs constituent un calvaire au quotidien. Plus que ça, ils se trouvent cote à cote avec les automobilistes, ce qui est très dangereux. Étant une ville de passage, nombreux sont les usagers qui font des haltes pour se ravitailler.

Dans la plupart des cas, ces derniers choisissent la station de service située à proximité du projet de la trémie, il est même difficile d’accéder à ce service car le trafic routier est marqué par des files d’attentes interminables, qui se forment au fur et à mesure ainsi que l’état piteux de la route. Il est pensable d’établir un rond-point qui sera très bénéfique aussi bien pour les usagers que pour ceux qui veulent joindre le quartier «Ras-Bouira» et ceux aussi qui transitent vers les communes de Haizer et Taghzout.

Ceci permettra une circulation beaucoup plus fluide et sera d’une nécessité pour les transporteurs de voyageurs, voir même de marchandises qui passent par cette voie. Enfin, s’agissant des travaux de la trémie, il est du devoir des responsables concernés de travailler davantage afin de mettre des conditions favorables au bon déroulement des travaux et surtout accélérer leur cadence pour mettre fin à cette dure situation qu’endurent les usagers et les piétons.

A. K.

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