La route vers Tala Amara dans un état dégradé

Partager

À Larbâa Nath Irathen, l’heure est aux travaux. Sur l’ensemble des routes nationales, des chemins de wilaya ou encore des routes communales, des travaux de tous genres sont en réalisation (gaz, eau, assainissement,…). Une situation qui agace de plus en plus les citoyens, notamment les usagers de ces voies. De ce fait, les chaussées de ces routes se trouvent dans un piteux état. Et bien souvent, ces travaux sont effectués sans le respect d’aucune norme. L’on démarre un autre chantier avant même l’achèvement du précédent ! Une autre cause qui affecte sérieusement les routes, c’est les travaux qu’ «improvisent» certains citoyens, à l’exemple du picage de la conduite principale d’AEP ou l’assainissement. Des travaux qui, dans la plupart des cas, se font sans autorisation, donc de manière illégale. Plus grave encore, ces travaux réalisés n’importe comment constituent un véritable danger pour autrui. Des dunes de terre, de gravats sont laissées sur place, rétrécissant considérablement la chaussée. La plus touchée dans cette histoire reste la route de Tala Amara, reliant la daïra de Larbâa Nath Irathen à la RN12. Ses usagés n’arrêtent pas de se plaindre du mauvais état dans lequel elle se trouve, surtout au niveau d’Adouze, relevant de la localité de Tizi Rached. Un taxieur empruntant quotidiennement cette voie nous dira : «chacun fait ce qu’il veut ici, sans se soucier des autorités. De toute façon, ces dernières ne savent même pas l’état dans lequel se trouvent nos artères.

À l’instar de cette route, la plupart des chemins sont dans la même situation. Pire encore, des gens peu civiques y laissent leurs déchets sur les accotements, créant ainsi un danger permanant pour les usagers. À plusieurs reprises, le pire est évité de justesse à cause de ces chantiers qui n’en finissent pas.

Même les entreprises engagées bâclent les travaux et foulent aux pieds toutes les normes en vigueur. Alors comment voulez-vous que d’autres les respectent ?». Sur la route reliant Larbâa Nath Irathen à Tizi Rached en passant par Afensou, le même constat est établi. «Je crois que c’est la plus touchée d’entre elles. À plusieurs endroits, la chaussée est ‘’grignotée’’ par des particuliers. Des mûrs, des terrassements, des sorties de garage sont remarqués sur cette route.

Le comble, c’est que personne n’a bougé le petit doigt pour arrêter ce massacre. Du coup, ce phénomène prend de plus en plus de l’ampleur», se désolera notre interlocuteur, qui espère qu’un travail rigoureux et sérieux soit fait par les autorités locales pour empêcher ces «razzias».

Y. Z.

Partager