Dans la nuit de samedi à dimanche, un groupe d’inconnus a saccagé l’aire de jeux du village D’Hous. En effet, en plus des bois qui sont entièrement mis en pièces, les inconnus se sont attaqués même au terrain à l’aide de pioches et autres moyens. Avant-hier matin, des centaines de débris de canettes de bière jonchaient cette aire de jeux. C’est dire que ces inconnus ont bien mesuré leur geste. Les organisateurs du tournoi désignent du doigt des éléments d’une équipe qui avaient perdu en demi-finale. «Pourtant, le tournoi se déroulait dans de très bonnes conditions depuis son lancement. En tout cas, rien n’arrêtera cette fête footballistique qui d’une part, a permis aux jeunes de s’adonner à leur sport favori, et d’autre part aux jeunes de toute la région de tisser des relations amicales entre eux. Nous irons jusqu’à organiser la finale quelque soient les conditions», nous a confié un organisateur. «C’est un geste condamnable et indigne de sportifs. Le sport interdit toute forme de violence. Que ces personnes reviennent à la raison», a insisté le même interlocuteur. Devant cet état de fait, les organisateurs ont opté pour faire jouer la finale au stade d’Imaândène, un village voisin. C’est pour la première fois qu’un tel acte ait lieu dans un stade de la région où plusieurs tournois sont en cours. «Nous n’abandonnerons jamais de telles compétitions car c’est le seul moyen d’occuper nos jeunes qui n’ont rien d’autre à faire dans leurs villages. Nous appelons tous les jeunes de la région à veiller à ce que la non-violence ne règne dans nos terrains. C’est un phénomène qu’il faudra éradiquer à jamais, quitte à infliger des sanctions à l’encontre des contrevenants», a conclu le même organisateur. A en croire ce dernier, la mobilisation est totale afin de démasquer ceux qui ont recouru à ce geste que tout le monde a condamné.
A. O.