«Sauvez notre association d’une mort lente !»

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C’est un cri de détresse que viennent de lancer les membres de l’association culturelle En- Nacéria, de la ville de Béjaïa, aux autorités locales et aux responsables concernés pour sauver leur association «d’une mort lente». Cette association active actuellement au niveau de l’ancien Palais de la justice, datant de l’ère coloniale, où elle a créé en 2005, une école d’apprentissage de la musique andalouse. Sauf que dernièrement, les membres du bureau de cette association ont reçu une correspondance de la part de la Direction de la culture les sommant d’évacuer immédiatement les lieux pour cause de travaux de réhabilitation dont ils feront objet. Pour rappel, cet édifice, un joyau architectural, s’est effondré partiellement en mars 2011, alors que des travaux de son confortement étaient engagés pour sa transformation en une annexe de l’école nationale des beaux arts. Aujourd’hui, En-Nacéria se trouve sans local, ce qui l’oblige à suspendre toutes ses activités. Les correspondances adressées par son bureau à l’APC de Béjaïa et à la direction régionale de la culture pour affecter un autre local à l’association en vue de continuer ses activités «sont restées une lettre morte», a déploré M. Aribi, membre fondateur d’En-Nacéria. «Nous lançons un appel de détresse aux autorités locales et au ministre de la Culture pour trouver une solution à notre association et la sauver de la disparition et de l’extinction de la bougie de la musique andalouse dans notre ville historique. Nous avons fait des mains et des pieds pour obtenir un autre local adéquat en vue de maintenir nos activités, mais, malheureusement, nous n’avons pas trouvé des oreilles attentives à notre cri. Nous réitérons notre appel à tous les responsables concernés pour sauver notre association d’une morte lente», a-t-il affirmé.

B. S.

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