En effet, le peu de terrains dont dispose la wilaya et les maigres aides financières de l’Etat que reçoivent les clubs évoluant en wilaya, de Tizi Ouzou, constituent une des difficultés majeures pour les nombreuses formations engagées en championnat, dont les dirigeants ne savent souvent pas à quel saint se vouer pour mener la saison sportive à terme. Ces deux carences, à elles seules, font que la pratique du sport roi à Tizi Ouzou où l’on compte près de trois mille (3000) licenciés, connaît plus de «bas que de hauts». Cette discipline qui connaît un grand engouement chez tous les jeunes et qui constitue l’un des rares refuges qui existe en Kabylie, qui permettrait d’éviter la déperdition de la force juvénile de la région, guettée par de nombreux fléaux sociaux est malheureusement marginalisée. La réalité actuelle du manque flagrant, voire l’absence d’infrastructures doit inciter à une prise en charge plus concrète des pouvoirs publics, qui doivent absolument se pencher sérieusement sur le règlement de ces problèmes d’infrastructures et de subventions, auxquels une majorité des formations font courageusement face à longueur d’années.Dans ce sens, des projets pour des aires de jeu et des terrains au bénéfice des localités de la wilaya de Tizi Ouzou dont la majorité sont, jusque-là dépourvues de tout espace d’expression, sont l’unique solution pour canaliser cette jeunesse en plein essor qui aujourd’hui se trouve malheureusement face à un danger qui ne serait pas sans conséquences sur la société. Les pouvoirs publics doivent également se pencher sur les quelques projets déjà accordés à cette région et qui n’arrivent pas à voir encore le jour, en raison des lenteurs que connaissent les travaux. Les stades de Béni Douala et celui d’Azazga dont les travaux ont été lancés depuis des années en témoigne de la légèreté dans le suivi des chantiers
