Les bacs à ordures débordent

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La pose, dans les rues, des bacs à ordures constitue une solution pour la prolifération des ordures ménagères. Cette façon de procéder met devant ses responsabilités la société qui n’a, à cet effet, aucune excuse pour jeter dans tous les coins les déchets ménagers. Mais là encore, il faudra compter sur le « civisme » des citoyens pour que les immondices ne finissent pas loin de ces récipients, comme il est d’usage dans quelques cas! La ville de M’Chedallah, qui est relativement propre, dispose de dizaines de bacs à ordures déposés dans les différentes rues. Cela contribue grandement dans la « lutte » contre la prolifération des dépotoirs et le jet à tout-va des ordures. Cependant, il nous semble que le nombre de ces récipients demeure insuffisant, au vu des quantités énormes de détritus que les ménages et les commerçants évacuent quotidiennement! Ces bacs finissent toujours pleins à rebords, ce qui pose un sérieux problème d’hygiène et de santé publique! Car, d’une part les bacs sont débordés, et, en conséquence, les immondices s’accumulent en monticules à l’extérieur, d’autre part, il en résulte de ce fait, cette impossibilité de fermer les bacs car ils sont pleins à craquer. Ce qui fait que ces récipients restent ouverts, pendant toute la journée, avec tous les désagréments que cela cause aux habitants et particulièrement aux passants, qui se retrouvent assaillis par des odeurs nauséabondes et pestilentielles. A l’exemple de la rue Makhlouf Amar, située dans la ville de M’Chedallah, où 4 grands bacs sont déposés sur les trottoirs afin de collecter les déchets ménagers. Cela aurait été impeccable si ce n’était les couvercles qui restent, comme ça, ouverts toute la journée, en répandant des odeurs insupportables, qui empestent les alentours! Il est impossible à un citoyen lambda de passer près de ces bacs sans se pincer les narines, tellement l’air y est infecte. Pis encore, sous ces bacs dégouline une véritable « suc » noirâtre, résultant de la décomposition des ordures, laquelle suinte sur le trottoir en le salissant davantage! Et comme pour rajouter une couche à ce décor sinistre, des chats et des chiens affamés se mettent de la partie, en fouinant dans des tas d’ordures, lesquelles se retrouvent éparpillées. Toutefois, le plus préoccupant dans cette situation, ce sont les poissonniers qui vendent de la sardine à proximité de ces bacs à ordures.

Y.S

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