Le staff technique des Vert et Rouge a décidé cette fois d’accorder deux jours de repos à ses poulains en raison de l’arrêt forcé qu’observera la compétition officielle consécutivement au match des éliminatoires de la CAN 2017 que disputeront les Verts ce week-end contre le Lesotho, en déplacement. Par ailleurs, le point de parité ramené vendredi dernier par les Béjaouis du stade de Bologhine aux dépens du Paradou AC (1-1), a montré une nouvelle fois, toutes les tares des Vert et Rouge, lesquels devraient profiter pleinement de cet intermède de presque deux semaines pour revoir leur copie. Sinon comment expliquer aussi ce relâchement dans le dernier quart d’heure du match des protégés du coach en chef, Amine Ghimouz, alors que le score était en leur faveur (1-0) jusqu’à cette fatidique 88e minute de jeu lorsque l’attaquant du Paradou, Mansouri, a réussi alors à tromper la vigilance de l’arrière-garde de la JSMB pour la priver aussi d’engranger son premier succès de la saison ? Et cela n’avait qu’une seule explication aux yeux même de certains socios du club ayant fait le déplacement dans la capitale. Pour ces derniers, ces deux précieux points ont été perdus à Bologhine à cause du déficit physique affiché par leurs protégés contre le PAC, conséquence d’une entame tardive de la préparation estivale de la JSMB, estime-t-on enfin. Quoi qu’il en soit, cette trêve de championnat qui durera deux semaines tombe à point nommé pour le staff technique de la JSMB, pour songer d’ores et déjà à améliorer cet aspect (physique) pour permettre à toute l’équipe d’afficher peut-être un meilleur visage à l’avenir. C’est dans cette optique justement que le technicien Béjaoui et ses collaborateurs ont décidé d’augmenter la charge de travail pour les journées de mardi et mercredi notamment, et ce, à raison de deux séances de travail quotidiennes. Ensuite, les Béjaouis livreront un match amical ce jeudi après-midi contre la JS Tichy (régionale 1) du duo d’entraîneurs, Aissat Yahia-Boualem Adrar, soit un test qui permettra aux Béjaouis de meubler enfin le vide laissé par le championnat.
B. Ouari