Pas moins de 828 922 élèves, des trois paliers de l'éducation, dont 101 299 filles, reprendront officiellement le chemin de l'école le 06 septembre prochain.
La direction départementale de l’éducation assure, par le biais d’un communiqué de presse, à moins d’une semaine de cette échéance, que «tout est fin prêt» pour accueillir cette masse de scolarisés. Ce communiqué cite pour la première fois des élèves hospitalisés, au nombre d’une dizaine dont cinq filles dans cette wilaya, puis les enfants du pré scolaire atteignant cette année le nombre de16 500, dont 8 206 filles. Les plus nombreux sont ceux du cycle primaire : 104 226 garçons contre 40 826 filles. Côté infrastructures, l’on prévoit cette année, au total, 371 divisions scolaires primaires et 179 cantines pour 66 000 bénéficiaires enregistrés en juin dernier. Au cycle moyen, le nombre d’inscrits a atteint 60 982 dont 29 181 filles. L’on compte pour eux 104 CEM, 57 réfectoires en demi-pension et 41 espaces d’éducation physique et sportive. Pour le cycle secondaire, l’on prévoit 48 lycées, 37 restaurants en demi-pension et 19 salles de jeux. Le communique note également que les six établissements privés de ce département ont déjà inscrit, au total, 1 643 élèves dont 978 au primaire, 330 au moyen et 136 au secondaire. Construits pour la plupart à la hâte, durant ces deux dernières années, d’autres infrastructures éducatives seront fin prêtes dimanche prochain: six lycées réalisés dans les communes de Boudouaou, Ouled-Moussa, Si Mustapha, Kherrouba, Legata et Khemis et Hamadi, en plus de trois nouveaux collèges, dont l’un au village agricole Boujellal El Ghorf de Naciria et deux autres à Ouled Aissa et Khemis El Khechna, ainsi qu’une autre école dans l’agglomération d’Ouled Brahim relevant de Hamadi. Parmi ces établissements, huit relevant du cycle-primaire et six du moyen sont chargés, à présent, d’enseigner la langue amazighe pour un nombre de 7 946 élèves, a-t-on encore précisé. La direction locale de l’éducation assure, enfin, que l’encadrement y est suffisant tant sur le plan pédagogique qu’administratif. Mais elle n’aurait pas encore pris la décision de prendre en charge les requêtes de nombreux habitants de zones semi-rurales, à l’exemple du douar d’Ath Said de Chabet El Ameur, qui manque d’un collège, alors que d’autres déplorent le manque de ramassage scolaire.
Salim Haddou

