Les jeunes de Nass El Kheir poursuivent leurs actions

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Depuis le début de l’été les jeunes de Nass El Kheir, pour la plupart des étudiants, ne cessent de réaliser des fresques dans de nombreux quartiers de la ville. En effet, après avoir repeint les escaliers qui mènent à l’immeuble dit  » La Banque », durant toute la semaine passée, ils se sont attelés d’abord à réfectionner les marches vers le quartier haut du centre-ville, puis ils sont passés à leur action.  » Nos actions ne se limiteront pas seulement à repeindre les escaliers. Notre objectif est de rendre la ville propre. C’est un début parce que notre programme vise aussi l’environnement. Nous sommes prêts même à porter secours à une personne qui n’a pas de moyens pour restaurer son logement », nous dira l’un de ces volontaires approché lors de cette deuxième action. Au bout de quelques jours, cet escalier a changé de look.  » Au moins, ces jeunes ont cet esprit de décorer les murs et les escaliers. D’autres se livrent à des vices qui les tuent. Bon courage à tous ces volontaires », jettera ce quinquagénaire qui descendait de l’hôpital Krim Belkacem. Selon un autre membre de Nass El Kheir, la prochaine étape est de peindre l’accès entre la route principale et le restaurant  » Sam Mollo ».  » Ce n’est pas un choix particulier. Nous répondons aux sollicitations des uns et des autres. En tout cas, d’ici quelques mois, nous arriverons à changer de look à tous ces endroits qui, jusque là sont sombres et lugubres. Nous souhaitons seulement que d’autres artistes se joignent à nous et que les citoyens nous aident, notamment avec de la peinture parce que celle-ci coûte cher. Et le reste, c’est à nous de le faire », conclura notre premier interlocuteur. Devant tant d’actions, il ne reste qu’à encourager ces jeunes étudiants engagés pour embellir la ville au moment où d’autres mènent des actions tout à faire contraires en jetant des canettes de bière n’importe où, des détritus sur les trottoirs, n’hésitant même pas à dégrader ce qui est fait, comme en saccageant les poubelles à papiers accrochés ici et là sur les pylônes électriques.

Amar Ouramdane

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