À l’ONEC de Tizi-Ouzou, rien ne va plus. Après la sortie médiatique de Mohamed Chara, qui avait menacé de régler les choses «par voie de justice», voici que l’actuel chargé de la restructuration revient à la charge pour répondre à l’attaque. Suite aux déclarations de Mohamed Chara, «ex» secrétaire général du conseil de wilaya de l’Organisation nationale des enfants de chouhada (ONEC), lors de la conférence de presse tenue samedi dernier au siège de l’organisation, le président de la commission chargé de la restructuration de l’organisation, Saïd Amrouche, a tenu a apporté des éclaircissements. En effet et mettant en relief les différents points sur lesquels s’est attardé Chara lors de sa sortie, Amrouche se dit vouloir «mettre les points sur les i». Ainsi, d’emblée, il a tenu à affirmer que, désormais, «Mohamed Chara n’a plus aucun droit de parler au nom de l’ONEC à Tizi-Ouzou». Expliquant que «son mandat a expiré depuis janvier 2014», toute déclaration faite depuis cette date est considérée comme étant «une usurpation de qualité et de fonction». Pour lui, «la restructuration se fera selon la loi organique». «On va commencer par les communes, pour ensuite pouvoir élire le secrétaire général de wilaya et par là même les membres du bureau», précisera-t-il. Dans le même cadre, le président de la commission chargé de la restructuration de l’organisation se demande comment «il parle au nom du bureau de wilaya alors que, déjà quatre ex-membres du bureau rejettent catégoriquement cette déclaration». Saïd Amrouche, amené à parler du congrès national de l’organisation réfuté par «le groupe Chara», rappelle que ce dernier a été tenu en janvier 2015 à Tizi-Ouzou et a été représenté «par 14 congressistes conformément à ce que prévoit la loi organique, et dont quatre sont actuellement membres du conseil national». Il ajoute que «cela n’a pas été fait dans la clandestinité comme affirmé par Mohamed Chara. Nous avons invité les membres du bureau de Tizi-Ouzou, et les ex-membres du conseil national qui devaient automatiquement y prendre part, l’ont boycotté». Rappelant qu’il «est Algérien et non pas étranger» et «membre du bureau national et organique national», il a pour mission de «structurer la wilaya de Tizi-Ouzou à travers la commission que je mène. Un travail que j’ai déjà accompli ailleurs», citant l’exemple de Skikda ayant récemment élu son SG et le bureau de wilaya. Le président de la commission ne reconnaissant pas les propos tenus par Ali Tekli, car «n’étant pas membre de l’ex-bureau de wilaya», il affirme néanmoins que «le secrétaire général de l’Organisation nationale des enfants de chouhada n’a pas violé le règlement de cette dernière». Pour le «supposé soutient qu’apportent 36 bureau communaux sur 48 structurés à Tizi-Ouzou», Saïd Amrouche qui, se dit être actuellement le représentant de l’ONEC à Tizi-Ouzou, soutient que «même si les 67 communes venaient à apporter leur soutien à Chara, son mandat restera toujours expiré», laissant entendre que la restructuration est par là même inévitable. Il souligne au passage que «pendant toute la durée de son mandat, Mohamed Chara, en sa qualité d’ex-secrétaire général de l’ONEC à Tizi-Ouzou, n’a tenu aucune réunion du conseil de wilaya», ajoutant que «la défaillance réside dans la non activité durant tout son mandat pour structurer la wilaya». Suite à cet «éclaircissement», Saïd Amrouche a, par la suite, tenu à lancer un appel à tous les enfants de chouhada de «s’unir et de se rapprocher de la commission pour la restructuration des communes puis de la wilaya». Des propos transcrits dans une déclaration dont nous détenons une copie.
Tassadit. Ch.