Un joli ouvrage d’embellissement, situé au niveau des nouveaux logements sociaux de la commune d’Ath Mensour, a été saccagé en début de semaine par des inconnus. Il est question de cubes de décoration en ciment de 30 x 20 cm érigés autour de cette bande, qui court le long du bâtit, qui ont été complètement saccagés et dont les fragments jonchent l’espace destiné à recevoir des fleurs, des plantes aromatiques ou des arbustes d’ornement. Un incroyable incivisme «perpétré» devant la polyclinique qui fait face à ce bâtiment, en plus d’une maison de jeunes et d’une bibliothèque communale, soit au niveau d’un des lieux les plus animés du chef-lieu de commune, le tout dans l’indifférence la plus totale. Ces bacs devaient contribuer à l’embellissement de la ville, du fait qu’ils contenaient de diverses plantes et autres arbustes. Au niveau du chef-lieu communal, le tissus végétal, composé en majorité d’oliviers, de quelques alignées de mimosa et de palmiers nains, a viré au gris à cause de la couche épaisse de poussière qui recouvre toute cette région semi-aride au climat exceptionnellement rude hiver comme été à cause d’abord de la qualité du sol en ardoise et sablonneux aggravée par la poussière que produisent plus d’une douzaine de carrières d’agrégats sises à quelques encablures au sud de cette petite ville. Dans cette dernière, des vents dominants poussent à longueur de journées d’épaisses volutes de cette poussière blanchâtre semblable à de l’amiante de ciment vers cette agglomération, d’autant plus que ces carrières utilisent de la dynamite pour la fracturation de la roche. Un cas d’intense pollution que ne peut contrecarrer et réduire de ses effets qu’un important tissu végétal, que ceux qui sont à l’origine de la destruction de cet ouvrage d’embellissement risquent de freiner par ces actes de vandalismes !
Oulaid Soualah