Des locaux squattés à Tansaout

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Une partie des locaux à usage professionnel et artisanal, construits au profit de la commune de Bouhamza dans le cadre du programme dit « 100 locaux par commune », sont squattés par des citoyens pour y exercer une activité commerciale, apprend-on auprès des responsables de la municipalité.

«Ces locaux sont, certes, construits à l’intention de notre jeunesse ; cependant, l’activité doit se faire dans la légalité», déclare le maire de Bouhamza qui nous confie avoir enclenché la procédure pour régulariser l’exploitation de ces biens de l’Etat. «Nous avons émis un avis par voie d’affichage à l’intention de nos concitoyens, les invitant à formuler des demandes dans le cadre des dispositifs prévus à cet effet, tels que l’ANSEJ et la CNAC», dira le premier responsable de l’APC. Par ailleurs, nous fait savoir notre interlocuteur, un autre lot de locaux construits au village Tachouaft n’est pas encore attribué. «Ces locaux sont provisoirement occupés par l’entreprise chargée du projet de modernisation du CW53», déclare le maire, non sans ajouter qu’il sera procéder à leur distribution au moment opportun, conformément aux dispositifs en vigueur. Des jeunes de Bouhamza rencontrés à hauteur du chef-lieu communal, déplorent l’éloignement des sites d’implantation de ces locaux par rapport à l’agglomération urbaine. «Ces locaux ne peuvent profiter qu’aux jeunes de Tansaout et Tachouaft, car j’imagine mal qu’un habitant de Mahfouda ou de Toudder puisse faire un trajet d’une vingtaine de kms pour ouvrir un salon de coiffure ou un atelier d’artisanat», explique un citoyen du village Ifigha.

N. M.

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