Deux gabionnages lancés à Ath Salem

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C’est en hiver dernier, que des affaissements et des glissements de terrain ont survenu sur la route, vers Ath Abdellah par Ath Salem dans la grappe de villages de Tafoughalt, au point où la route devant l’entrée de l’école primaire Mohamed Belmahdi a été coupée à la circulation. Fait que nous avons rapporté au temps opportun dans ces mêmes colonnes en février dernier. Peu de temps après, une commission s’est déplacée sur le terrain et avec l’appui de la Direction des travaux publics par le biais de son subdivisionnaire de Draâ El-Mizan, des décisions ont été prises sur le champ. Il s’agit de la réalisation de deux gabionnages, l’un en amont et l’autre en aval. Actuellement, il ne reste que celui devant l’école. Les travaux sont en cours. «Nous espérons que les travaux seront terminés, d’ici au plus tard un mois, parce qu’en automne des orages éclatent soudainement. Et le risque est gros», nous a déclaré le maire, à ce sujet. En tout cas, au rythme où avance cette opération, il n’y a pas de crainte. «Le projet sera livré incessamment», nous confiera une source proche de l’entreprise. Effectivement, dans une virée sur les lieux, il nous a été donné de constater que le premier gabionnage est déjà achevé alors que le deuxième ne tardera pas à l’être lui aussi. Par ailleurs, des membres du comité de village Tadoukli, nous ont fait part de leur inquiétude au sujet des fossés de la route, qui relie leur village à la RN 25. «C’est le moment de les nettoyer, car ils sont obstrués par des gravats et des déchets lourds. Et comme vous savez, les premières pluies automnales sont dangereuses. Il y a beaucoup de risques», nous dira un membre du comité. Les habitants du village sont eux aussi interpellés à ce sujet, car ils risquent des amendes s’ils jettent leurs détritus dans ces caniveaux en béton. «Même les fossés bétonnés n’ont pas échappé à cet incivisme. Des gens qui effectuent des travaux de rénovation dans leurs habitations ne trouvent d’autres lieux pour déposer leur casse de béton que ces fossés. Il faudrait restaurer la façon de leur infliger des amendes parce que les autorités locales ne les sanctionnent pas», estimera un autre membre du comité. Cela étant, tout le monde constate que lorsque la loi n’est pas appliquée, la liberté se transforme en anarchie.

Amar Ouramdane

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