L’association d’aide aux personnes handicapées «El Baraka» n’a pas dérogé à la règle pour venir en aide aux handicapées de la région des Ouadhias, au Sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou. En effet, le siège de l’association n’a pas désempli de monde à l’occasion de la rentrée scolaire. «Les élèves avec leurs parents sont venus pour récupérer des trousseaux scolaires», murmurera un membre de l’association. «Effectivement, nous venons de distribuer les trousseaux scolaires pour cette frange vulnérable que compte notre association au niveau de cette région montagnarde», avancera M. Menad Ahcène, délégué de wilaya de Tizi-Ouzou au sein de cette association. Et d’enchainer : «Nous avons recensé pas moins de 30 enfants handicapés relevant des quatre communes que compte la daïra des Ouadhias et ces derniers ont reçu leurs trousseaux scolaires avec la grande satisfaction de leurs parents». Par ailleurs, notre interlocuteur souligne : «Cette action est la première du genre dans notre association». «Notre association a entamé les travaux au milieu de l’année précédente et celle-ci ne sera pas la première puisqu’un programme a été tracé par toute l’équipe». M. Menad n’a pas omis de remercier le bienfaiteur qui a donné ces trousseaux au profit de ces enfants vulnérables, en disant : «Nous remercions toutes les âmes charitables qui œuvrent pour le bien être des nécessiteux et de même pour les personnes en difficultés. Ce donateur n’est autre que notre président d’honneur qui ne lésine aucun effort pour procurer de la joie et l’aide à cette catégorie !». De son côté M. Ouerdane Ali, président d’honneur de l’association El Baraka de Tizi-Ouzou, se dit satisfait du travail accompli par l’association jusque-là. «Nous avons réalisé nos objectifs tracés par l’association pour la première année», affirmera-t-il. M. Ouerdane Ali a mis, par ailleurs, en exergue la nécessité de mettre les moyens nécessaires pour une bonne scolarité de ces enfants en difficultés dans chaque école. «Le temps est venu pour réconforter cette frange vulnérable», réclamera-t-il. Dans le même sillage, M. Ouerdane réclame, en outre, une école pour ces handicapés. «Il y a déjà une école à Aït Bouadou pour 7 enfants trisomiques, mais la région nécessite une autre au chef-lieu de daïra pour les autres handicapées», ajoutera-t-il. En ce qui concerne les activités de l’association pour l’année en cours, M. Ouerdane avancera : «Nous allons continuer à œuvrer dans l’intérêt des nécessiteux et les malades qui ne peuvent pas se prendre en charge».
G. G.