Le chemin de wilaya n°07, chevauchant sur le territoire des communes d’Ath M’likèche, Ighram et Akbou sur plusieurs dizaines de kilomètres, est en état de délabrement avancé. De quoi en avoir sa claque quand on est astreint à l’emprunter régulièrement. Sa configuration en lacets parcourant une enfilade de monts et de vallons et sa morphologie pentue rendent encore plus ardue la circulation des véhicules. «Nous avons, à maintes reprises, saisi les autorités concernées, pour solliciter la modernisation de cet axe routier, et nous attendons toujours un retour d’écho», nous confie un responsable de l’APC d’Ath M’likèche. «Pour l’heure, fait-il remarquer, seul le traitement d’un glissement de terrain est pris en charge». Notre interlocuteur cite le cas d’un autre axe routier, qu’il juge névralgique mais en instance de réhabilitation. Il s’agit du chemin communal reliant le lieu dit Iwraghen à la localité Si L’hadj Amar, sur un linéaire de 4,5 kms. «La réhabilitation de cette route revêt une importance de tout premier ordre en matière de désenclavement, car il permet de communiquer le CW 07 et la RN15, laquelle assure la jonction de trois wilaya, à savoir Béjaïa, Bouira et Tizi-Ouzou», soutient le responsable de l’APC. Et d’ajouter: «ce projet fait figure de priorité et proposé à la wilaya pour inscription. Le wali nous a fait part de sa promesse de le pendre en charge, lors de sa dernière visite à Ath M’likèche».
N.M.