Colère à la cité Haute

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Dans la soirée du dimanche à lundi, un jeune homme a été percuté par un automobiliste qui roulait sur le CW107, reliant la ville de Tizi-Gheniff à M'Kira et Timezrit (Boumerdès), juste devant la cité appelée communément " cité Haute" ou encore " Les eucalyptus".

Après que le chauffard ait pris la fuite, ce sont les habitants du quartier qui l’ont évacué en urgence à l’hôpital Krim Belkacem de Draâ El-Mizan, où il a été opéré car il présentait des fractures au niveau des membres inférieurs. « Ce n’est pas la première fois que nous assistons à de tels accidents, mais ce qui a suscité notre colère est la sourde oreille pratiquée par les responsables interpellés à maintes fois au sujet des ralentisseurs. C’est pourquoi, cette fois-ci, nous avons décidé d’agir de la sorte », nous dira un contestataire. À souligner qu’avant-hier, les habitants de ladite cité ont bloqué ce tronçon de la route durant une demi-journée. » Nous demandons des ralentisseurs et non pas la lune. On voit ces dos d’âne même sur l’autoroute. On se demande pourquoi nos responsables ne veulent pas prendre la décision de les implanter, alors que cela urge dans cet endroit! », ajoutera un autre intervenant. Effectivement, à l’entrée de cette cité où il y a des virages très dangereux, certains automobilistes ne respectent aucunement le code de la route, où il est indiqué que la vitesse maximale est de 30 kilomètres à l’heure. Notons, par ailleurs, que cet important axe routier de rang chemin de wilaya (Tizi-Gheniff- Boumerdès) est fréquenté par de nombreux conducteurs notamment des camions de gros tonnage transportant du tuf des gisements de M’Kira. En tout cas, à entendre parler d’autres personnes voulant chacune exprimer ses craintes, l’action sera reconduite jusqu’à la satisfaction de cette revendication.  » Nous ne lâcherons pas prise parce que la situation s’empire de plus en plus. Et nous n’allons pas jouer le rôle des gendarmes et arrêter des conducteurs qui ne respectent pas le code de la route », s’indignera un dernier intervenant.

Amar Ouramdane

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