Après la rentrée, les aléas du transport

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Comme à chaque rentrée scolaire, les difficultés de transport réapparaissent, particulièrement les premiers jours de la semaine, choisis par les étudiants pour se rendre à l’université. Dimanche et lundi derniers, les fourgons de transport assurant la navette entre Tizi Ouzou et Aïn El Hammam, ont eu toutes les peines du monde pour juguler le flot de voyageurs qui avaient submergé la station du centre-ville. Les plus avertis, particulièrement des travailleurs, ont pris le départ de bonne heure, sachant que le rush allait avoir lieu. Dès sept heures trente, il n’y avait plus ni taxis ni fourgons. Les transporteurs qui revenaient, sporadiquement, de la ville des genêts étaient assaillis de toutes parts par la foule. Pour prétendre à une place, il fallait jouer des coudes. Aucun égard aux femmes, aux vieux ou aux enfants. Chacun voulait partir avant les autres. Pour contourner cette difficulté certains trouvent la parade en se rendant à Larbaa Nath Irathen où il est plus aisé de joindre la ville des genêts. Ce n’est que vers la fin de l’après-midi que la tension baisse, après plusieurs allers et retours des taxis et fourgons. Les voyageurs de la région vivent fréquemment cette situation, à l’occasion des retours de vacances ou des fêtes religieuses qui drainent beaucoup d’enfants de Michelet qui viennent se ressourcer en famille. Quant aux bus réguliers, ils ne disposent pas de la capacité nécessaire pour résoudre le problème. Des étudiantes, laissées en rade, aimeraient que l’APC leur vienne en aide dans ces circonstances, en mettant à leur disposition les bus du ramassage scolaire, la veille des vacances et le jour du retour. Une proposition réalisable, en fonction des moyens de la mairie. Par ailleurs, comme nous l’avons remarqué l’an dernier, de jeunes collégiens, préférant le transport par fourgons, arrivent difficilement à rejoindre les bancs de l’école à l’heure. Particulièrement les jours de marché où ils se disputent les places avec les adultes. Ce que certains parents semblent ignorer c’est que les bus du ramassage scolaire se présentent aux villages à temps, pour les déposer devant le collège vant huit heures.

A.O.T.

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