Conférences sur la violence conjugale

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«La violence est, certes, un phénomène mondial mais il prend de plus en plus de l’ampleur au sein de nos sociétés. La violence se présente sous différentes formes et parmi elles, la violence conjugale. Dans sa prise en charge, le secteur de la santé est impliqué sur le plan médical et psychologique», nous dit Monsieur Kaci Abdellah, directeur général du secteur sanitaire d’Akbou.Dans cette optique, la direction du SSA a dépêché l’un de ses éléments, le docteur Hallil Nadira, médecin-chef du service pédiatrie de l’hôpital d’Akbou, pour animer une conférence sur le thème de la violence conjugale. Cela sur l’initiative de l’association Etoile Culturelle d’Akbou. Au menu de cette communication qu’a abritée la maison de jeunes Abderrahmane-Farès, plusieurs chapitres. Après un préambule sur «L’histoire et la femme», c’est-à-dire depuis l’Antiquité à nos jours, le docteur Hallil aborde un sous thème important «L’islam et la femme». «C’est la 1re religion qui a donné de la considération à la femme, qui lui a reconnu ses droits moraux et sociaux», dit-elle. Et de poursuivre : “Ce qu’on reproche, c’est l’interprétation que l’homme lui attribue (à la religion), les rites sociaux et les tabous qui minimisent de la valeur de la femme et la limitent à une «machine de reproduction». Le docteur Hallil parlera, entre autres, de l’émancipation de la femme, de la progression réalisée après une incessante lutte acharnée, une lutte qui a été couronnée par quelques droits (le droit aux soins de santé, à l’éducation, au travail dans différents secteurs. “C’est la révolution», résume le docteur. Pour revenir au thème de la violence conjugale, docteur Hallil dira que les cas reçus sont nombreux. Un exemple d’une femme ayant présenté une fracture des 2 os de l’avant-bras avec ecchymose périorbitaire. Alors que la femme témoignait (en cachette) que c’était son mari à l’origine, la cause de son malheur, lui prétendait qu’elle était tombée de l’escalier.«Le viol chez la femme», a été l’autre point abordé, beaucoup de cas aussi. Il peut s’agir (l’auteur) d’un inconnu, d’une personne connue, ou du mari.Même des cas d’inceste sont enregistrés, le viol est très fréquent de nos jours. La conduite à tenir, c’est des mesures médicales et juridiques qui se basent sur l’ITT (Incapacité Totale de Travail). Suivent ensuite d’autres exemples de violence (sociale, économique, psychologique).Signalons, enfin, que le service pédiatrie de l’hôpital d’Akbou prépare d’ores et déjà la Journée de l’enfance. La direction du SSA et le service pédiatrie ont fait de la célébration du 1er une tradition. Tout le personnel de ce service, à sa tête dr Hallil Nadira, ainsi que Mme Aliane, la surveillante générale (de ce service), s’applique chaque année, à faire de cette journée une réussite.

Taos Yettou

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