Aussi déroutant que cela puisse paraître, les abribus brillent par leur absence dans la commune de Souk-Oufella. Rien que pour l’axe routier Ayaten-Souk-Oufella, ces commodités se comptent sur les doigts d’une seule main, en sus, elles sont dans un état déplorable. À quelques kilomètres plus bas, à Takrietz, une bourgade longeant la RN26, les rares aubettes déjà existantes ne sont plus d’actualité. Car les derniers travaux relatifs à l’électricité et à la fibre optique ne les ont pas épargnées. Du coup, les usagers du transport en commun sont contraints de faire le pied de grue soit sous une pluie battante ou sous un soleil de plomb. Cette situation incongrue n’est pas du goût des habitués du transport, faisant le poireau à longueur de journées sans que les autorités locales ne daignent assouvir un besoin des plus anodins. De même, les personnes âgées et autres écoliers sont les plus pénalisés par ce manque criant de préaux, pourtant peu coûteux pour des municipalités censées être à l’écoute de leurs populations. Ce cas de figure ne se limite pas à la localité susdite, car des cas similaires sont signalés dans d’autres axes routiers. Toutefois, lorsque lesdits abribus sont installés, ils sont souvent vandalisés par des «énergumènes» peu soucieux de bien-être de leurs concitoyens. En effet, les nombreux voyageurs qui attendent au quotidien l’arrêt des fourgons au niveau des endroits «censés être aménagés en abribus», sont contraints de subir les aléas climatiques. Chaque jour, des dizaines d’usagers attendent, à l’air libre, l’arrivée de fourgons. Ces endroits, qui doivent présenter tout le confort possible aux voyageurs, sont dépourvus du strict minimum de commodités.
Bachir Djaider