Le proverbe dit "un malheur n'arrive jamais seul". C'est le cas, d'ailleurs, de la rentrée sociale courante, où les indicateurs sont, presque, tous au rouge! Cependant, s'il y a bien un fait saillant pour cette rentrée, difficile au demeurant pour les ménages, c’est celui qui concerne la flambée des prix.
En effet, cette inflation touche, à la fois, les fournitures scolaires et les denrées alimentaires, surtout les fruits et légumes. La montée en flèche des prix des différents produits de large consommation et ceux des articles scolaires mettent presque KO les ménages, lesquels n’en peuvent plus! Les dépenses se suivent et ne se ressemblent pas, car à chaque événement son lot de « sortie » d’argent. Il y a, tout d’abord, la victuaille de tous les jours qui flambent, la rentrée scolaire avec l’augmentation vertigineuse des prix des affaires scolaires et bientôt l’Aïd El-Adha qui se profile d’ores et déjà à l’horizon. Rien qu’à cette suite d’événements, les chefs de familles vont devoir puiser au fond de leurs poches le reste d’argent! Faut-il noter que les ménages ne sont vraiment pas gâtés en cette rentrée sociale, où presque tous les produits de consommation « crachent » du feu. Une virée au marché hebdomadaire de Tazmalt, mercredi dernier, a été amplement suffisante pour vérifier cette flambée injustifiée. Comme s’ils se sont donnés le mot, les vendeurs de fournitures scolaires et ceux des fruits et légumes ont « mis » le feu aux prix des différentes marchandises proposées à la vente.
Le mouton à partir de 40 000 DA !
Les étals des fruits et légumes au niveau de ce marché hebdomadaire sont bien achalandés mais chers. La mercuriale s’est encore affolée avec des prix exorbitants: Les haricots verts sont proposés entre 120 et 140 DA/kg, la courgette « voltige » à 170 DA/kg, la laitue est cédée à 130 DA/kg, la carotte a grimpé elle aussi, pour atteindre les 100 DA/kg, la pomme de terre est cédée à 60 DA/kg. Les prix du poivron oscillent entre 80 et 120 DA/kg, les navets à 120 DA/kg, la tomate est proposée dans la fourchette de 70 à 90 DA/kg, ceci pour les légumes. Même topo pour les fruits, lesquels sont aussi chers, à l’exemple du melon cédé à 60 DA/kg, les raisins sont affichés à 100 DA/kg au même titre que la nectarine. Même les prix des légumes secs ont connu une hausse sensible, comme les lentilles proposés à 180 DA/kg, les haricots secs à 160 DA/kg, les pois chiches à 140 DA/kg. Et comme pour « achever » les pauvres pères de familles, les prix des articles scolaires ont augmenté à leur tour, comme pour « emboîter » le pas à ceux des fruits et légumes, en compliquant, davantage, les choses…Le mouton de l’Aïd n’est pas en reste, puisque les tarifs sont aussi exorbitants. Un petit agneau est proposé à partir de 25 000 DA. Alors qu’un mouton ne se négocie pas au-dessous de la barre des 40 000 DA !
Syphax Y.