Coup d’envoi de la rencontre algéro-française

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Plus de 150 participants, algériens, français, tunisiens, marocains, libanais, égyptiens et portugais, sont attendus aujourd’hui à Béjaïa pour une rencontre «algéro-française» paraphée sous le thème «L’action locale avec les jeunes et pour les jeunes». C’est, en effet, le résultat escompté après une année de dialogue entre les acteurs de l’association Cités Unies France (CUF) et ceux de l’association Etoile Culturelle d’Akbou (ECA). «Le présent projet proposé par l’ECA et CUF s’appuiera, selon Mouloud Salhi, sur la contribution participative de toutes les parties prenantes. Le projet a vocation à se poursuivre au-delà de la rencontre ; pour cela, nous souhaitons capitaliser toutes les initiatives, projets, outils qui seront partagés durant ces 3 jours d’échanges (plusieurs formats sont envisagés : vidéo, guide…) et nous appuyer sur d’autres structures et réseaux comme Form’Algérie, le CROSC…». Dans un contexte socio-économique en forte dégradation, estiment les organisateurs, les professionnels de la jeunesse sont amenés à «renouveler leurs grilles d’analyse et leurs méthodes d’intervention. Et cette rencontre peut leur offrir l’opportunité de confronter leurs pratiques». «Quelle planification, quels outils et quels partenariats pour construire et mettre en œuvre une politique publique locale jeunesse ?», telle est la problématique dont s’est axée cette rencontre internationale. Pour Moloud Salhi, président de l’ECA, la notion de politique locale jeunesse suppose, précise-t-il, de prendre en compte la question de la spécificité de chaque territoire tout en sachant que les jeunesses de chaque territoire ont des besoins et des attentes différentes. L’enjeu porte donc, ajoute-t-on, sur la territorialisation d’une politique jeunesse. L’événement se veut à de multiples objectifs. En effet, les organisateurs souhaitent «échanger et confronter les pratiques et les expériences en matière de politiques publiques locales jeunesse, en matière de conception et de vision du territoire et de sa jeunesse. Il y est aussi question de favoriser le dialogue entre acteurs locaux et surtout favoriser les démarches pluri-acteurs et valoriser celles existantes. «Notre deal est de pouvoir amener toutes les parties prenantes travaillant en direction de la jeunesse à œuvrer en concert», renchérit Mr Salhi. Ainsi, selon certains propos, le parrainage du nouveau wali du Béjaïa à cette manifestation donnera du «crédit et encouragera les institutions de l’état, la société civile, les pouvoirs publics à s’impliquer d’avantage dans l’émancipation de la jeunesse dans l’action locale ».

Menad Chalal

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