Les premières fiches techniques présentées dans le cadre du PCD (programme communal de développement) ont été fructueuses pour la commune d’Assi Youcef, après l’octroi d’une enveloppe d’un milliard 700 millions de centimes, en attendant d’autres programmes.Le président de cette APC, M. Ali Kebaïli, nous a confié que cinq opérations ont été retenues, lors de la réunion tenue avec le SG de la wilaya. Le premier magistrat estime que toute opération retenue dans ce cadre du développement local, sera la bienvenue pour cette municipalité considérée comme l’une des plus déshéritées de la wilaya. Et on peut considérer que tout y est prioritaire. L’AEP, les routes, la jeunesse, le logement social, l’emploi, la culture, l’éclairage public, l’assainissement, pour ne citer que ces derniers, lesquels attendent tous et impatiemment que l’on injecte des subventions conséquentes pour leur prise en charge.Par ailleurs, en attendant d’importantes enveloppes pour ces projets, ce qui vient d’être inscrit n’est pas du tout négligeable. Ainsi, l’entretien du réseau AEP existant, l’aménagement et le revêtement de la route Aït El Hadj-Aït Houari-Aït Haggoun, la réalisation et le renforcement de l’éclairage public, à travers la commune, l’extension du réseau d’assainissement ainsi que l’acquisition d’un engin rétro-chargeur est à mettre au compte du dynamisme de l’équipe en place.Le chef de daïra de Boghni, pour sa part, n’a pas manqué de saisir l’occasion pour inviter le président de l’APC d’Assi Youcef à lancer un appel d’offres sans tarder, pour la réalisation de ces opérations.Pour rappel, un autre appel d’offres national a été lancé pour la réalisation de la deuxième tranche du projet d’AEP, la population en attend beaucoup, sachant que le problème de l’eau revient sur toutes les langues, vu son manque en été et en automne. En 2006, les foyers ne sont toujours pas branchés et continuent de puiser leur liquide vital dans les fontaines publiques. Par contre, les branchements illicites et anarchiques qui se font par-ci, par là causent du tort à ce réseau. En effet, non seulement des maladies à transmission hydriques sont à craindre mais la distribution n’est pas régulée. La population croit dur comme fer que le jour où les foyers auront leurs installations et leur eau, ne serait-ce qu’une heure par jour ça sera le début de l’espoir.Et tant que l’espoir demeure, les solutions feront leur entrée au grand bonheur de tous.
Salem Amrane
