Comme pour «rattraper le temps perdu», après un été des plus secs, le ciel s’est brusquement assombri pour déverser des trombes d’eau sur la région d’Aïn El Hammam qui n’a pas vu de pluie, depuis le mois de juin dernier. Accueillies avec satisfaction par la population hantée par le spectre de la sécheresse, les pluies de ces derniers jours, salvatrices à plus d’un point, ont, tout de même, laissé des séquelles dans le réseau routier. De nombreux dégâts ont été constatés, mercredi matin, sur toutes les voies d’accès au centre-ville. Les déchets, trainant dans les fossés, ont vite fini par devenir des obstacles à l’écoulement des eaux pluviales qui se sont déversées sur l’asphalte où l’on remarque divers dépôts de gravats, de terre et autres détritus. Des bouteilles en matière plastique, des canettes de bières dont regorgeaient les fossés se sont répandues sur les routes. Les employés de la STP (subdivision des travaux publics) ne pouvaient que dégager «les bouchons», en prévision des pluies à venir. Par ailleurs, des marres d’eau se sont formées en plusieurs endroits où des constructions érigées en bordure de la route empêchent l’eau de s’écouler naturellement dans les ravins. Du coup, les automobilistes sont contraints à réduire leur vitesse, participant malgré eux, à la création d’embouteillages. Ces endroits connus pour être des entraves à la circulation pendant la mauvaise saison, doivent être traités, avant l’hiver.
A.O.T.
