Flambée des prix des fruits et légumes

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À quelques jours de la fête de l’Aïd, les prix des fruits et légumes connaissent un coup de chauffe sans précédent. L’approche des fêtes religieuses est souvent synonyme d’une flambée tous azimuts. Rien n’épargne la bourse maigre des ménages. En effet, la virée au marché hebdomadaire n’est pas de tout repos pour les pères de famille. Pis, leur budget est mis à rude épreuve. Après une rentrée scolaire saignante, l’approche à grande enjambée de l’Aïd El-Adha n’est guère clémente pour les familles, dont le revenu est si maigre pour joindre les deux bouts. Une hausse importante des prix des fruits et légumes a été enregistrée cette dernière décade, à telle enseigne la ménagère semble en souffrir à plus d’un titre pour remplir son panier. Le cours des produits maraichers ne cesse de monter crescendo ces derniers jours, au grand dam des consommateurs. Ces produits agricoles de première nécessité ont connu un coup de chauffe avec des hausses incommensurables, pesant lourdement sur le portefeuille de la ménagère.

L’oscillation de ces prix échappe à tout contrôle. En ce début de semaine, la majorité des produits alimentaires connaissent une flambée des prix assez conséquente. Les commerçants n’ont pas hésité à doubler leurs prix, mettant les petites et moyennes bourses dans le désarroi. Dans la localité de Sidi-Aïch, le marché hebdomadaire déborde de denrées alimentaires, mais loin de donner le sourire de banane aux acheteurs. Sur les étals, la courgette coûte entre 130 et 160 DA le kg. La laitue semble hors de portée en frôlant la barre des 150 dinars le kilo. La tomate s’affiche à 100 DA/kg. Le poivron est cédé à 70 DA/kg et la pomme de terre à 55 DA. L’oignon a gagné 10 dinars pour atteindre les 35 à 40 DA/kg. Les fruits sont également touchés par cette hausse. La pomme vaut 130 DA le kilo, alors que son prix était de 70 DA quelques semaines plutôt. Les bananes sont à 165, alors que les raisins se sont stabilisés entre 80 et 100 dinars le kilo. Les autorités semblent incapables de réguler le marché des fruits et légumes, laissant le consommateur livré à la seule loi ultralibérale de l’offre et de la demande. Avec de tels prix, la préparation d’un simple repas risque de grever davantage le portefeuille des ménages. Les petites et moyennes bourses trinquent lourdement avec cette nouvelle flambée qui tend à courroucer les pères de famille.

Bachir Djaider

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