Comme cela était prévisible pour cette rentrée sociale, à peine sortis de la période des vacances et du mois de Ramadhan, synonymes de dépenses supplémentaires, les ménages font déjà face à la rentrée scolaire et la fête de l’Aid Adha. À quelques jours seulement de la fête de l’Aid Adha, «tout flambe», un même constat que fait le consommateur aux chefs-lieux des communes d’Ath Rached, d’Ath Leqsar et de la daïra de Bechloul. En effet, c’est le grand saut des légumes et fruits. Le paradoxe c’est qu’il s’agit même de ceux de saison. Des prix des plus exorbitants, dont certains ont tout bonnement augmenté du double en quelques jours. C’est le cas de «la tomate qui affiche les 100 Da, alors qu’il y a seulement dix jours, on l’achetait à 50 Da», regrette un client. L’oignon qu’était cédé à 30 Da est passé à 50, tandis que la carotte affiche les 90 Da. Pis encore, certains d’autres légumes ont vu leur prix tripler, c’est le cas, par exemple, de la courgette qui atteint les 200 Da. Par ailleurs, il faut dire qu’également, d’autres produits n’ont pas été épargnés par ces augmentations vertigineuses. C’est la loi de l’offre et de la demande ou simple spéculation et diktat des mandataires et détaillants ? Manifestement, c’est «la logique» du marché qu’on ne peut réguler. Par conséquent, les moyennes et faibles bourses continuent à être saignées à blanc et ce, en l’absence de tout contrôle des services de la direction du commerce. Une situation aggravée, par ailleurs, par l’augmentation du prix du mouton. Allant de 35 000 jusqu’à 70 000 Da, des prix qui donnent le tournis, notamment pour le citoyen à bas salaire. Dans notre virée au marché hebdomadaire d’Ath Leqsar qui attire des commerçants même d’autres wilayas, beaucoup de citoyens déclarent qu’ils se sont tournés, ces dernières années, au bovin. «Des ménages, ne dépassant pas les sept selon la règle religieuse, cotisent pour s’acheter un bœuf. Relativement le prix revient moins cher», nous explique un père de famille.
L.M