Crise au FFS à Tizi-Gheniff ?

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L’instance de base du front des forces socialistes (FFS) de la localité de Tizi-Gheniff n’arrive toujours pas à renouveler son bureau. En effet, alors que tout avait été entrepris pour qu’enfin, pour la cinquième fois consécutive, l’assemblée générale élective puisse se tenir le vendredi passé malheureusement, nous fûmes informés dès le mercredi de son annulation. «Nous ne pouvons tenir à l’heure actuelle une assemblée générale élective pour diverses raisons», nous déclare un militant de ce parti que nous avons contacté. Cependant, le parti FFS traverse une crise pas uniquement à Tizi-Gheniff, mais dans d’autres localités aussi comme, d’ailleurs, tous les autres partis politiques qui n’arrivent pas à suivre encore moins à comprendre ce qui se passe dans le pays. À souligner que la section locale du FFS, particulièrement de Tizi-Gheniff, fut, dans un passé très récent, l’une des plus actives et elle comptait le plus grand nombre d’adhérents par rapport aux autres formations politiques. Mais avec le temps et les différentes élections qui n’avaient pas manqué d’attiser certaines convoitises, un bouleversement total s’était produit. Ainsi, aux deux dernières élections locales, le parti du FFS a était complètement battu et n’était arrivé qu’à obtenir des strapontins au sein de l’assemblée populaire communale, alors qu’en 2013, un coup de théâtre s’était produit lorsque l’un des élus FFS, en l’occurrence M. Mohamed Bozetine, avait préféré se rallier à la liste indépendante, conduite par M. Saïd Mansour, un transfuge du FFS pour lui donner l’avantage au détriment de l’autre liste indépendante conduite par M. Mohamed Djidda, un ancien du FLN. Par ailleurs, plusieurs militants actifs et pas des moindres ont préféré prendre le large pour fuir la pression exerçait quotidiennement sur eux, à l’exemple de M. Essaid Amar, directeur de collège, qui fut tête de liste du FFS aux dernières élections qui a préféré l’exil, en dehors de la wilaya, prenant sans doute exemple sur le fondateur du parti Hocine Aït Ahmed.

À la faveur des potentialités humaines que renferme la section du FFS de Tizi-Gheniff, il est plus que certain qu’un consensus sera trouvé avec le rappel de tous les anciens qui pourraient jouer le rôle de médiateurs.

Essaid Mouas

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