La cité Athawra dans le noir

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Sise pourtant à quelques encablures du chef-lieu de la commune d’Ath Leqsar, la cité communément appelée Athawra, n’a toujours pas vu son réseau de l’éclairage public rénové et étendu à l’ensemble de ses foyers. Enserrée entre le village de Bouvnazel et le chef-lieu de la commune, ladite cité compte aujourd’hui un nombre très important de résidents. Héritage des anciens villages agricoles «plantés» à l’ère de Boumediene dans la Kabylie, ce village a fini par s’agrandir et s’étendre pour constituer aujourd’hui une importante agglomération. Alors que ses allées et ruelles sont toujours dans un état piteux, l’absence d’éclairage public digne de couvrir cette cité pénalise davantage la majeure partie de ses foyers. En effet, à part quelques lampadaires qui, «parfois», fonctionnent, la quasi-totalité des foyers sombrent dans le noir, à la tombée de la nuit. «Ce sont quelques résidents qui assurent un minimum d’éclairage grâce aux lampadaires domestiques installés par notamment ceux ayant des commerces», confirme l’un des jeunes rencontrés sur les lieux. «La mobilité nocturne des gens mais aussi leur sécurité en dépend essentiellement.», nous dira également un autre jeune. Manifestement, réhabiliter et étendre le réseau d’éclairage public de la cité Athawra est une nécessité pressante pour ces habitants. Alors que les résidants que nous avons rencontrés ont réitéré pour l’énième fois leur revendication pour la prise en charge de leurs doléances, les autorités locales devront par conséquent inscrire l’éclairage public au menu des projets afin d’apaiser un tant soit peu le calvaire de cette cité.

L.M.

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