Après avoir installé dernièrement ses vice-présidents, l’assemblée populaire de wilaya a tenu, hier, une session extraordinaire pour adopter la proposition de remaniement de la composition des commissions permanentes et de procéder à la constatation de l’abandon de mandat par une élue du FFS. Cette dernière, absente depuis près de deux ans, a été remplacée par la suivante sur la liste de la même formation politique. Au moment où le président de l’APW entamait la lecture de sa proposition relative à la nouvelle composante des différentes commissions, il a été interpellé par des élus de l’opposition qui dénonçaient l’absence d’une autre élue du FFS et la sourde oreille, à ce sujet, de l’administration tout en demandant le rajout d’un autre point à l’ordre du jour. Refusant de répondre favorablement à la demande de rajout d’un point en arguant le code de wilaya et le règlement intérieur, le président de l’APW continuera la lecture de sa proposition. Après l’avoir chahuté les élus de l’opposition ont quitté la salle. Bien avant cette sortie, le groupe du RCD a remis à la presse et à certains élus une déclaration dans laquelle, il a été souligné «qu’une lecture attentive de l’ordre du jour donne la nette appréciation que ce simulacre de remaniement n’a d’autre but que de répondre aux sollicitations et appétits voraces et insatiables des nouveaux ralliés». Par ailleurs, il y a été rappelé le fonctionnement, pendant deux années, de l’APW avec 41 élus au lieu de 43 suite à l’absence prolongée de deux élues pour lesquelles il a été demandé le remboursement des indemnités perçues durant cette période d’absence. En conclusion de la déclaration, le groupe du RCD a réitéré son exigence d’une commission d’enquête sur la gestion du chapitre 914 relatif aux subventions allouées par l’APW aux associations. La session extraordinaire d’hier n’a duré qu’une heure de temps.
A. Gana
