Les travailleurs du centre de formation professionnelle Younes Lekhel du chef-lieu de wilaya ont observé hier, un débrayage de deux heures pour exprimer, encore une fois, leur colère et indignation face au refus de la direction de wilaya de la formation professionnelle de répondre favorablement au vœu de ces derniers de bénéficier du quota de 6 logements destinés, initialement, selon eux, au personnel dudit établissement. Ils menacent de poursuivre leur action par une grève dans le cas où la tutelle persiste dans son entêtement. De son côté le bureau de wilaya du syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle a pondu une déclaration au sujet de la commission locale du logement, dont la composante est inconnue au même titre que le quota de logements affecté par ses soins à chaque établissement. Il est souligné que «malgré la volonté affichée par les travailleurs d’instituer une commission locale du logement, le DFP persiste dans sa gestion chaotique en refusant de communiquer officiellement le quota de logements affecté pour chaque établissement». Le bureau de wilaya soutient le personnel du CFPA Younes Lekhel qui «désapprouve la légèreté avec laquelle le directeur de la formation professionnelle traite ce dossier et qui œuvre, depuis son installation, à la satisfaction des imaginations d’un groupe». Il est à rappeler, toutefois, que la section syndicale de l’établissement susmentionné détient tous les documents nécessaires pour faire valoir légalement le droit des travailleurs au bénéfice des 6 logements, objet d’un quiproquo qui a trop duré. En effet, en mars dernier, une grève avait paralysé un nombre important d’établissement suite à l’appel du SNTFP qui dénonçait la volonté de soustraction de deux appartements de ce quota de 6 logements d’astreinte pour les attribuer au personnel de la direction de wilaya. À l’époque, le premier responsable du secteur avait avancé un accord conclu entre le syndicat et l’administration pour faire bénéficier le personnel du CFPA Younes Lekhel de quatre logements sur les six réalisés. Entre-temps, le torchon a continué de brûler entre les deux antagonistes et aucune solution n’a été trouvée à ce problème.
A. Gana