Ils étaient une soixantaine entre praticiens dentistes, médecins et infirmiers qui ont répondu favorables au sit-in organisé hier vers 10h, auquel a appelé le bureau local des praticiens de la santé publique (SNPSP) ainsi que des paramédicaux affiliés au SAP de l’établissement public de santé de proximité (EPSP) des Ouacifs. En effet, ce personnel en question revendique principalement le départ du directeur, seule solution pour redresser l’établissement. «Il y a une non gestion et une violation des lois», avancera le président du bureau local, le dentiste Imadouchene Ali, lors de sa prise de parole. Ce dernier a qualifié la gestion de l’établissement d’anarchique, approximative résultant de la violation des lois en vigueur. «Le directeur a bafoué tous les règlements et les lois de la république Algérienne, le non-respect des dispositions réglementaires contenues dans le décret 07-140 du 19 Mai 2007. Donc, pour rétablir cette situation, il faut le départ du directeur. «Qu’il quitte l’établissement», fustigent-ils. Le chirurgien dentiste, Makhlouf Ahmed, n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger la gestion du directeur qu’il qualifie d’aléatoire. Contacté par nos soins, M. Ammarkhodja Nasredine, directeur de l’EPSP Ouacif, se dit conscient de la situation et considère que cette action intervienne dans un contexte exceptionnel. «L’EPSP des Ouacifs comporte un personnel qui avoisine les 500 fonctionnaires et ce n’est pas la minorité qui décide sur la majorité qui n’a pas dit son mot», dira-t-il. Concernant les griefs retenus contre lui, M. Ammarkhodja s’interroge : «Pourquoi on demande mon départ en ce moment précis ?»
A.G.