La police pour imposer l’ordre

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Personne ne peut imaginer circuler en toute quiétude dans les rues de l’ex-Michelet, un jour de marché. Et pourtant, la surprise a eu lieu mardi dernier. Il a suffi de mettre en place un dispositif policier aux endroits névralgiques pour que les rues soient «aérées» et le code de la route respecté comme par enchantement. Les bouchons inextricables de la grande rue, tout comme ceux des carrefours les plus importants, n’ont plus le temps de se former et ne représentent plus une entrave à la circulation. En effet, voyant les agents de police sortir les sabots, les habituels fouteurs de désordre ont vite décampé laissant la place libre. Les quelques absents, croyant gêner la circulation en toute impunité ont vite déchanté lorsqu’à leur retour, ils trouvent leurs véhicules immobilisés. Plus de stationnement en deuxième position, ni d’arrêts gênants. «Il y a des lois qui régissent toute communauté. Il faut rappeler à l’ordre, énergiquement, tous ceux qui ne veulent pas s’y soumettre», nous dit un citoyen qui constate que le charivari des klaxons et des altercations a brusquement disparu. De l’avis de la population, «l’opération gagnerait à se répéter, souvent et par surprise». Si elle n’a pas plu aux habitués du désordre, elle a eu un impact positif auprès des citoyens et des automobilistes respectueux d’autrui. Un chauffeur de taxi nous rappelle que «d’habitude, la station est squattée par des intrus qui nous empêchent de prendre place. Aujourd’hui, on se gare à l’aise sans gêner les véhicules de passage et il reste encore de la place comme vous le constatez. Pourvu que ça dure». Nous avons remarqué que la même situation prévaut au niveau de la station des fourgons où la circulation automobile et même des piétons est facilitée par cette crainte de l’autorité qui a montré que, malgré toutes les difficultés à l’instaurer dans une petite ville comme Aïn El Hammam, «la force doit retourner à la loi». Même s’il reste encore du travail à faire, ce type d’opérations redonne confiance aux citoyens qui désespéraient de voir la rue reprendre ses droits.

A.O.T.

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