Pour assurer l’émancipation de la femme rurale dans la région de Barbacha, une convention est signée entre le CFPA de cette localité et l’association Bab El-Khir de la région d’Aït Sidi Ali à l’effet d’assurer une formation au profit des femmes au foyer de ce village.
La convention consiste en la création d’une école de formation en boulangerie. «Il s’agira, dans un premier temps, d’une formation pour la formation en la confection de gâteaux», dira Amina Aouzellag, présidente de ladite association. «C’est une école de formation de fabrication de gâteaux orientaux et traditionnels, dont l’ouverture est prévue pour le 1er novembre prochain et cela, avec l’aide du CFPA de Barbacha, et les inscriptions ont déjà commencé», ajoutera notre interlocutrice. Les travaux de réalisation de cette école sont aux dernières retouches et l’engouement s’avère grand, puisque l’on a déjà atteint 20 femmes inscrites sur les 30 places offertes pour le moment. La préparation de gâteaux fait bon marché ces dernières années, puisque la demande est forte avec les nombreuses célébrations de fêtes familiales annoncées ça et là. La formation durera 3 mois et les femmes auront droit à une attestation professionnelle qui permettra à chacune d’elles de créer sa propre micro-entreprise chez elle, néanmoins de contribuer à renflouer la caisse familiale et de là avoir une certaine autonomie financière. L’association Bab El-Khir n’est pas à sa première action d’aide des citoyens de la région, et le CFPA compte aussi élargir ce projet de développement de la femme rurale, selon les moyens disponibles, en s’appuyant sur la réhabilitation de l’artisanat pour aller vers le développement durable et la création des richesses locales. En plus de l’agriculture de montagne qu’il faut développer pour aller vers la petite industrie de l’agroalimentaire, comme le conditionnement des produits de terroir, à l’image de la figue sèche et des olives, le développement de l’artisanat dans ces régions rurales aura plusieurs impacts économiques, d’abord booster l’activité sur place et assurer des moyens à mettre en place des petites entreprises, étant donné que les différents réseaux dont l’eau, d’électricité et bientôt de gaz existent.
N. Touati