Bien que des citoyens de passage continuent à la consommer, l’eau de la source qui coule à quelques mètres seulement de la banque de développement rural (BADR), est considérée impropre à la consommation. Si certains s’en approvisionnent pour des besoins de lavage, beaucoup d’autres ignorent qu’elle est déclarée de mauvaise qualité suite à des analyses bactériologiques effectuées sur des échantillons prélevés par les services d’hygiène, il y a plus d’un mois. Des affiches, dont une demeure toujours en place au siège de l’APC, avaient avisé les citoyens que l’eau de source en question située sur le boulevard du premier Novembre est «non potable». Certains citoyens non avertis, continuent d’étancher leur soif avec ce liquide à portée de la main. La chaleur de l’été a souvent poussé les clients de la banque et des magasins environnants à être tentés de se désaltérer. Il faut dire que l’endroit est situé en contrebas de nombreuses habitations situées sur les hauteurs de la ville, dont les rejets peuvent contaminer les sources situées en dessous. Il suffit, en effet, d’une fuite dans le réseau d’évacuation des eaux usées pour que, l’eau de pluie aidant, des microbes s’infiltrent dans le sol. Ce genre de cas ne devrait pas être isolé. Ce qui devrait pousser les citoyens et les services d’hygiène à beaucoup de vigilance.
A.O.T.