Des lacunes encore et toujours

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Plus d’un mois et demi après le début de la rentrée scolaire 2015/2016, plusieurs établissements scolaires dans la commune d’Ath Rached semblent être toujours en quête de stabilité. Des murs lézardés, défaillance des sanitaires, difficulté de pratiquer les cours de l’activité physique et bien d’autres lacunes renseignent sur l’état délabré de certains établissements. Aussi, il y en a même ceux où l’on enregistre un manque d’enseignants. Alors que le primaire Merouane Mouloud, sis au village de Taghzout, vient tout fraichement de compléter son équipe pédagogique en faisant recours à des contractuels, Khirate Smail, un autre primaire du village d’Avoulil, souffre toujours du manque d’enseignants. «On est au milieu du premier trimestre, et des classes de première année n’ont toujours pas leurs enseignants», nous dira B. Salah, membre de l’association des parents d’élèves. Et de rajouter : «alors que les concours sont organisés chaque année auxquels d’ailleurs participent des centaines de candidats, mais à chaque rentrée des classes, nous nous trouvons souvent confrontés au même problème, à savoir le manque d’enseignants». En dépit des différentes déclarations des responsables du secteur à la veille de chaque rentrée quant aux «prédispositions» prises pour assurer un bon déroulement de l’année scolaire, la persistance de telles lacunes ne cesse d’influer directement sur l’avenir des bambins. «La bureaucratie qui caractérise les différents concours, le retard accusé lors des affectations relevant d’une mauvaise gestion ancrée depuis des années dans le secteur de l’enseignement de la wilaya influent directement sur l’apprentissage et la formation de nos enfants, un droit pourtant garanti par la constitution.», tentera de résumer R. Aziz, syndicaliste.

L. M.

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