Ces derniers jours, la population de Larbâa Nath Irathen n’a pas hésité à afficher son inquiétude concernant l’état des routes de leur commune. Selon ces habitants, aucune considération ni prise en charge n’a été faite dans ce sens. Rien n’est fait pour faire fasse à l’hiver qui pointe déjà son nez ! En effet, les dernières pluies qu’a connues cette région avaient démontré qu’en termes de prise en charge, les travaux traînent. Effectivement, le nettoyage des caniveaux et d’avaloires, pourtant indispensables pour évacuer les eaux pluviales afin d’éviter les éboulements très fréquents dans la localité n’a pas été réalisé. «Rien n’est fait, pas même un simple nettoyage», dira un groupe de transporteurs de voyageurs assurant la ligne Tizi Rached- Larbâa Nath Irathen. Pourtant, les citoyens ainsi que les comités de différents villages ont fait appel aux autorités pour prendre en charge cette route, mais en vain ! Ce qui nous dérange le plus, ajouteront nos interlocuteurs, «c’est que l’hiver passé cette route a connu un éboulement qui avait paralysé la circulation dans les deux sens. Des promesses dans ce sens ont été faites, mais malheureusement sur le terrain, on constate un autre discours. Il faut dire que du côté de Tizi Rached, les choses ont tendance à bouger, par contre là où ça coince et là où les choses semblent très lentes est du côté de Larbâa Nath Irathen. Même les glissements de terrains de l’année passée n’ont pas été pris en charge. Pire encore, par endroit, les caniveaux n’existent même pas, car les détritus et les ordures les ont carrément envahis. Alors faut-il attendre un autre glissement de terrain ou un autre éboulement pour réagir !» Effectivement, cette histoire de prise en charge d’avaloires et de caniveaux pour contenir et évacuer toutes les eaux pluviales, semble être marginalisée par les services concernés. Les dégâts sur la chaussée sont immédiats. D’ailleurs, le constat est le même partout, à Taourirth, Aït Ferah, Aït Atelli, Afensou, Ighil Guefri et d’autres routes sont dans le même état. Mais encore, par endroit, la propriété privée grignote au détriment de la propriété de l’État, au point où deux véhicules ne peuvent pas se croiser à cause du rétrécissement de la chaussée. De leur côté la population et les comités de villages font appel aux services compétents afin de prendre en charge les travaux dans les plus brefs délais.
Y. Z.
