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La colonne cœlioscopie non encore mise en service

Un matériel médical des plus sophistiqués et de pointe acquis depuis une année, attend toujours sa mise en service faute d’un personnel qualifié et de manipulateurs formés. Il s’agit de la colonne cœlioscopie utilisée dans la chirurgie viscérale de pointe, laquelle a coûté la bagatelle de 01 milliard de centimes à l’EPH de M’Chedallah, qui est doté pour rappel, d’un bloc opératoire modernisé un des services des plus sollicités. Fait curieux, dans la wilaya de Bouira, l’EPH de Lakhdaria assure la formation de manipulateurs sur ce genre d’appareil en plus du contrat de son achat qui stipule que le fournisseur doit assurer la formation technique pour ceux appelés à son utilisation, lesquels sont les chirurgiens viscéralistes qui figurent parmi l’effectif médical de cet hôpital. Un établissement qui comptabilise un important staff médical de pas moins de 36 spécialistes, toutes branches confondues, malheureusement instables et peu ponctuels sur le volet présence au service, nous apprend une source crédible proche de cette institution des plus névralgiques. Ce qui explique la valse quotidienne des évacuations vers d’autres secteurs sanitaires des malades qui souffrent le martyre lors de leur déplacement, sachant que l’EPH de M’Chedallah ne dispose pas de véhicules appropriés qui sont des ambulances médicalisées. Un autre équipement des plus indispensables pour une exploration médicale complète, qui est la fibroscopie, est aussi à l’arrêt depuis plus d’une année, et ce, à cause de la même contrainte du manque de médecins manipulateurs. L’équipement a été acquis sous la pression des citoyens et a fonctionné moins d’une année pour être ensuite rangé dans un coin après le départ du médecin radiologue. Il serait par la suite, selon notre source, cédé ou prêté à l’EPH de Lakhdaria. Il est à souligner que ces deux appareils se complètent pour les interventions chirurgicales pour l’extraction des calculs tant rénaux que ceux de la vésicule biliaire. L’un pour situer les grains de calcaire, l’autre pour leur extraction sans opération. Une maladie qui fait des ravages dans la région du fait de la mauvaise qualité de l’eau potable et de la présence d’un taux assez élevé de calcaire dans cette eau.

Oulaid Soualah

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