Maçon, un métier d’avenir

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Les jeunes, qui aspirent aujourd’hui à une formation professionnelle, sont nombreux à choisir des métiers comme la mécanique, la pâtisserie ou alors la comptabilité. D’autres cherchent des métiers refuge comme l’électricité ou la plomberie, parce que, pense-t-on, on a toujours besoin d’un électricien ou d’un plombier et que par conséquent on a de fortes chances de trouver du travail. Certaines formations, à cause de la pénibilité qu’elles comportent ou alors de leur nuisance, sont boudées, c’est le cas du bâtiment. Et pourtant ce n’est pas le travail qui manque dans ce domaine : pas moins d’un million de logements à réaliser, une autoroute de 1200 km, des barrages à construire par dizaines, sans oublier les infrastructures prévues dans les programmes de développement des wilayas et des communes : stades, bibliothèques, établissements scolaires… Autant dire qu’il y aura du travail, et pour des millions de gens, pour les années à venir ! En Kabylie, déjà, la plupart des jeunes qui ‘’bricolent’’, faute d’un emploi permanent, sont occupés comme manœuvres, avec des salaires appréciables de 500 dinars la journée. Les perspectives seraient meilleures et avec des situations plus stables avec des formations en main ! Au cours d’une journée d’études sur la formation dans le domaine du bâtiment et de l’hydraulique, organisée à la fin de décembre dernier par le ministère de la Formation et de l’Enseignement supérieur, on a appris que plus de 500 000 emplois ont été créés au cours de l’année 2005 dans le secteur de l’habitat et que les besoins sont loin d’être couverts, notamment en main d’œuvre qualifiée. Voilà de quoi susciter des vocations !

S. Aït Larba

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