Installé depuis vingt ans au niveau de la maison de jeunes de Aïn El Hammam, le bureau de la cellule d’écoute devrait, apprend-on sur place, être déplacé dans quelques jours. Même si les trois psychologues ne sont pas encore réinstallées à l’auberge de jeunes «Djurdjura», cela ne saurait tarder, ajoute notre source, qui indique que c’est le manque de bureau actuellement qui retarde le déplacement du personnel et de son matériel, vers les hauteurs de la ville. Cependant, comme nous le fait remarquer un patient, il ne sera guère facile d’accéder à l’auberge située à environ un kilomètre du centre-ville. Non desservi par les fourgons de transport, le nouveau siège des psychologues risque de voir le nombre de ses usagers diminuer, surtout que ce sont, pour la plupart, des mamans qui emmènent leurs enfants, en échec scolaire, voir les praticiens. En effet, à l’écart de la ville, la route qui y mène est très peu fréquentée pour permettre aux femmes seules de s’y aventurer. Tout concours pour dissuader la gent féminine de se rendre à l’auberge de jeunes. Près d’une trentaine de patients se rendent actuellement à la maison de jeunes pour consulter des psychologues. L’ex FAJ, situé à l’entrée Ouest de la ville, présente l’avantage d’être… loin des yeux de la foule de la ville. Les femmes y vont pour discuter de leurs problèmes de couple, des difficultés de leurs enfants, etc. Ce qui ne peut se faire que dans des endroits discrets à l’abri des regards de la famille et des connaissances. Par ailleurs, il est à noter que, par ignorance, certains assimilent souvent les consultations chez un psychologue à des problèmes psychiatriques. C’est dire que si le bureau actuel au niveau de la maison de jeunes devait être fermé on devrait en trouver un autre de remplacement, plus discret et plus proche de la ville.
A.O.T.